Le président du SYLTEG, Jean Robert Menié, durant sa rencontre avec les chargeurs le 13 avril à Libreville © Gabonactu.com
Le président du Syndicat libre des transporteurs terrestres du Gabon (SYLTEG), Jean Robert Menié, a dans une réunion de protestation tenue mercredi 13 avril, dénoncé avec véhémence, la posture malveillante de certains cadres « véreux » de la Mairie de Libreville, qui ont décidé au travers de nouveaux arrêtés iniques, de s’accaparer des activités créées par les jeunes transporteurs gabonais dans les sites d’embarquement et de débarquement de Libreville.
« Une clique d’agents véreux et d’agents voyous de la Marie de Libreville s’est enfermée dans les bureaux pour se partager Libreville au détriment de ces jeunes qui ont eux-mêmes créé cette activité dont ils vivent, ce qui leur permettent aujourd’hui de se responsabiliser », a fustigé M. Menié.
Pour Jean Robert Menié, l’objectif principal desdits arrêtés querellés était de venir rendre formelle une « activité qui existait déjà et qui était déjà exécutée par des jeunes ; il fallait juste rendre formelle leur activité qu’ils exerçaient de manière informelle ».
Il n’était pas question, de s’accaparer, souligne-t-il de ces activités de régulateurs de transport dans les sites d’embarquement et débarquement des taxis et de véhicules de transport suburbain couramment appelés « clandos ».
« Nous voulons l’annulation pure et simple des arrêtés 2022 », a-t-il exigé demandant par la suite à tous les chargeurs sur sites de ne plus payer quotidiennement les tickets soumis à eux aux agents de la mairie de Libreville.
Pour protester contre cette décision, le SYLTEG a également interpelé le Ministre des travaux publics, Léon Armel Bounda Balondzi qui a la compétence de l’occupation du domaine public de « prendre ses responsabilités ».
Sydney IVEMBI