Le porte-parole du RPM, Pierre Ndong Meye. © D.R
Le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM, opposition radicale), autrefois appelé le Rassemblement héritage et modernité (RHM) avant de changer la dénomination à l’issue de son congrès extraordinaire organisé à Libreville les 5, 6 et 7 avril 2019, a obtenu enfin son récépissé définitif après une grosse bataille juridique engagée contre certains dissidents.
« Le Patriote Alexandre Barro Chambrier a fait au Bureau Politique une communication l’informant de la délivrance au RPM, par le Ministère de l’Intérieur, en date du 25 mars 2022, du récépissé définitif de déclaration de Parti Politique, lequel lui confère désormais le statut de formation politique légalement reconnu », a annoncé le communiqué final de la 5ème réunion du bureau politique élargie aux coordonnateurs du parti.
Membre fondateur dudit parti en 2017, Michel Menga M’Essone avait été suspendu de ses fonctions de Secrétaire général de la formation politique suite à son entrée au gouvernement en mai 2018. Le leader du parti, Barro Chambrier avait qualifié cette posture de trahison. Le changement de la dénomination intervenu deux plus tard avait entériné son exclusion de fait.
Selon le communiqué lu par Pierre Ndong Meye, porte-parole du RPM, le « Président a tenu à exprimer, devant le Bureau Politique, toute sa satisfaction eu égard à l’issue heureuse de la longue et difficile procédure engagée pour l’obtention de ce récépissé. Il a également réitéré ses félicitations aux militantes, militantes et cadres du Parti qui ne se sont pas découragés malgré les multiples manœuvres de déstabilisation orchestrées à l’encontre du RPM ».
Camille Boussoughou