Le président du CSAIG, l’Imam Ismaël Océni Ossa indigné par des allégations portées à son encontre par ses détracteurs © Gabonactu.com
Le Raïs de la Communauté musulmane du Gabon, El hadj Ali Bongo Ondimba a dans son discours ouvrant les travaux du 4ème congrès ordinaire du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG), lu par son conseiller spécial, Ali Akbar Onanga Y’Obegué, a donné un ferme avertissement aux potentiels fondamentalistes musulmans qui voudraient ternir l’image de l’Islam en plein développement dans le pays.
« A ceux qui seront tentés de réduire l’islam à un discours égoïste, dogmatique, obscurantiste, d’extrémiste et de fondamentaliste, la communauté doit être implacable en les ramenant à l’ordre à chaque dérapage », a prévenu le Raïs Ali Bongo, par ailleurs Président de la République.
Pour la première autoritaire morale des musulmans gabonais, « à chaque fois qu’il y aura un dérapage, il faudra sanctionner conformément aux règles du Coran et de la Sunna, car aucune société n’est viable si la violation de la paix n’est pas sanctionnée ».
Un message fort envoyé à certains musulmans qui attaquent depuis un moment avec instance dans les réseaux sociaux, pour des raisons inavouées, le président du CSAIG, l’Imam Ismaël Océni Ossa. Le leader religieux est accusé par ses détracteurs de corruption, d’assassinat et de profanateur de tombes.
Profitant de cette tribune du congrès qui a mobilisé des centaines des fidèles à la Mosquée Hassan II de Libreville, l’Imam Ismaël Océni Ossa est sorti enfin de son long silence pour mettre fin à ces graves allégations.
« Je voulais rassurer que je ne suis ni de près ni de loin, coupable ni d’enlèvement éventuel d’enfants, ni de sacrifices humains, ni de prélèvement d’organes humains, ni de tout ce qui vous est raconté », a-t-il réfuté, insinuant par la suite que le seul objectif de ces manœuvres est de porter atteinte à « sa modeste personne et de me livrer à la vindicte populaire ».
« Ce qu’on m’accuse n’est qu’un grossier mensonge monté de toutes pièces », a-t-il réitéré
Le 4ème congrès du CSAIG se tient du 12 au 13 février 2022 à Libreville sous le thème : « le défi de l’évolution et du développement de l’Islam dans le contexte sociologique gabonais ». Les fortes recommandations sont attendues.
Sydney IVEMBI