Ali Bongo et Obiang Nguéma lors d’une tentative de conciliation à l’ONU sur le conflit Mbanié © DR
Le conflit sur la souveraineté des îles Mbanié, Cocotier et Konga qui oppose le Gabon à la Guinée Equatoriale depuis les années 70 sera examiné par la Cour internationale de justice (CIJ) à la Haye au pays bas début mars prochain.
A ce titre, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba a reçu ce mardi au palais présidentiel de Libreville les négociateurs gabonais chargés de défendre les intérêts du pays dans le conflit.
La délégation des négociateurs gabonais conduite par la puissante présidente de la Cour constitutionnelle, Marie Madeleine Mborantsuo est allée prendre les instruction du numéro un gabonais sur ce conflit sans solution depuis l’époque d’Omar Bongo (Gabon) et Macias Nguéma (Guinée Equatoriale).
La délégation gabonaise est composée des juristes, des historiens et des spécialistes des questions administratives sans oublier les diplomates.
« L’équipe conduite par Marie Madeleine Mborantsuo a reçu du Chef de l’Etat, garant de l’intégrité du territoire, les directives nécessaires afin d’étayer l’argumentaire de la République gabonaise dans le cadre dudit dossier », a résumé un communiqué de la présidence gabonaise.
Profondément divisés sur la question, les deux pays ont unanimement décidé de saisir la justice internationale.
Au début des années 2000, Jean Ping, actuellement chef de l’opposition gabonaise, était l’un des chefs de file des négociateurs gabonais dans ce dossier. Il assumait à l’époque les fonctions de ministres des Affaires étrangères.
Les îles querellées sont réputées riches en pétrole et en poisson.
Carl Nsitou
Super Article, espérons que la déléguation gabonaise aura des arguments assez convaincants auprès de la Cour Internationale de Justice.