Le président du RPM, Alexandre Barro Chambrier en pleine causerie politique le 17 décembre à Sindara dans la province de la Ngounié © AM
Le président du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM, opposition radicale), Alexandre Barro Chambrier en campagne de charme dans la province de la Ngounié (sud), s’est indigné des conditions de vie exécrables auxquelles sont confrontées les populations de Sindara, localité culturellement mythique du département de Tsamba Magotsi.
L’homme politique, pressenti candidat à l’élection présidentielle de 2023, qui sillonne depuis le 17 décembre courant cette partie de la province sud du pays a constaté la quasi inexistence des infrastructures communautaires. Celle-ci est caractérisée par le manque de route praticable et de moyens de transport. Les structures sanitaires sont vétustes et sans personnel soignant, pas d’électricité et d’hydraulique villageoise.
La destruction des plantations imputable au phénomène de conflit homme/faune complique davantage la vie des paysans et l’exploitation des richesses par des sociétés sans contrepartie pour les actions sociales en faveur des populations constituent selon Barro Chambrier « une litanie d’insuffisances symptomatiques d’un bilan extrêmement négatif » du régime d’Ali Bongo.
« Est-il besoin encore d’évoquer le bilan de ces gens-là ? École, zéro ; emploi des jeunes, zéro, routes, zéro, tout est zéro ; zéro + zéro = zéro », a fustigé M. Barro Chambrier à pendant une série des causeries politiques initiée dans la contrée.
Durant ces rencontres, les populations de Sindara, à travers leur député, David Labaye, élu du RPM, ont appelé Alexandre Barro Chambrier à se porter officiellement candidat au prochain scrutin présidentiel. Un appel déjà entendu mais l’homme politique a incité ses militants patriotes et sympathisants, à se remobiliser davantage, nonobstant quelques légères défections dans ses rangs, ourdies selon lui par le camp adverse à bout de souffle.
« Je suis un homme déterminé, s’ils pensent qu’on va laisser le pays entre leurs mains, ils se rendront compte, qu’ils se trompent lourdement ; cela dit, le moment est venu pour le peuple de se lever comme un seul homme, de faire encore plus qu’en 2016, et de ne pas accepter la fatalité », a exhorté.
Camille Boussoughou