La Direction générale du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) a annoncé dans un communiqué, le renforcement imminent du niveau de surveillance au sein et autour de la plus grande structure sanitaire du pays pour sécuriser davantage les patients hospitalisés, mais aussi surtout, endiguer le phénomène grandissant du vol des bébés.
COMMUNICATION
(Bébé volé et retrouvé)
C’est avec bonheur et soulagement que la Direction Générale et les équipes médicales ont appris que la rapteuse du nouveau-né, samedi 4 décembre dernier à la maternité du CHUL, a été rattrapée -et le bébé avec elle- par les agents de sécurité du commissariat de police de la SETRAG à Owendo.
Par voix de presse, sur Gabonactu.com notamment, nous avons été renseignés des propos tenus par l’heureuse mère, dame Salomé OYE ENGONGAH, qui dit « … regretté d’avoir été envoûtée par une petite fille aux allures d’un ange … »
Poursuivant ses confidences, elle affirme « … avoir été en sereine conversation avec la voleuse quelques temps avant la disparition du bébé… »
Ces aveux, témoignent s’il en était encore besoin, des relations plutôt cordiales et une complicité certaine entre dame OYE ENGONGAH et la rapteuse; qu’elle avait effectivement préalablement présentée aux sages-femmes d’astreinte et à ses voisines de chambre, le jour même de son arrivée, jeudi 2 décembre, comme une proche parente.
D’où la tolérance et certaines libertés consenties par toutes les équipes médicales et agents de sécurité à l’endroit de cette jeune compatriote dont la moralité prêtera finalement à caution.
De toute évidence, à penser et à opiner, aux travers ces révélations faites sur Gabonactu.com que les deux dames étaient de mèche, le pas pourrait être vite franchi.
Pour sa part, la Direction Générale du CHUL tient à remercier et à saluer la prompte collaboration des services de police pour cette heureuse issue et le retour du nouveau-né parmi les siens.
De fait, cet incident est une alerte qui nous oblige, sur instructions pressantes des plus Hautes Autorités sanitaires du pays, à élever le niveau de surveillance, déjà optimisé au demeurant, au sein et autour du CHUL.
Toutefois, la quiétude et la sécurité étant l’affaire de chacun d’entre nous, c’est ici le lieu et l’occasion d’appeler l’attention de tous sur la nécessité de faire preuve de vigilance, de prudence et de méfiance.
Certains usagers s’illustrent, en effet, par des négligences coupables et fatales, dont les tort et opprobre sont précipitamment jetés sur le CHUL qui, malgré tout, continue d’investir et de s’investir sans compter pour une bien meilleure qualité de soins, d’hospitalité et du niveau de sécurité des patients et des usagers.
LA DIRECTION GÉNÉRALE