Quelques prisonniers de la prison centrale de Libreville ayant bénéficié la grâce présidentielle en 2019 © D.R
SOS Prisonniers Gabon, une ONG œuvrant pour le respect des droits humains en milieu carcéral a décliné quelques droits que les membres de la famille d’un prisonnier ignorent.
Il s’agit notamment du Droit d’être informé de l’incarcération, la personne mise en prison peut demander aux services pénitentiaires d’informer sa famille. L’administration doit indiquer à la famille ou aux proches, où est incarcéré le prisonnier et le motif de son incarcération.
Il y a également le Droit de correspondre avec le prisonnier (article 19 du Règlement Intérieur des établissements pénitentiaires). La famille et les proches ont le droit de correspondre par courrier avec la personne incarcérée. Le droit de correspondre, indique-t-on, comporte deux aspects : le droit d’envoyer du courrier au prisonnier, le droit d’en recevoir de lui Restrictions à la liberté de correspondre:
Toutefois, souligne-t-on, le droit de correspondre n’est pas absolu, car le courrier reçu ou envoyé par le prisonnier : doit passer par le service censure de l’administration pénitentiaire où il peut être contrôlé (ouvert et lu), et gardé par l’administration pénitentiaire. Cette mesure doit être justifiée par le risque que soient gravement compromis soit la réinsertion du détenu, soit l’ordre et la sécurité.
Gabonactu.com