Les ministres des Affaires étrangères des 11 pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) sont réunis mercredi par visioconférence pour examiner les candidatures aux postes nouvellement créés de Président, Vice-Président et Commissaires de la CEEAC pour remplacer le Secrétariat général de l’institution devenu caduc après l’adoption à Libreville en décembre dernier par les chefs d’Etat de la région du traité révisé de la CEEAC.
La réunion a été présidé depuis le siège de la CEEAC par le ministre gabonais des Affaires étrangères, Alain Claude Bilie By Nze.
Selon la réforme en cours, la CEEAC ne sera plus dirigée par un Secrétaire général. Il y aura désormais un président secondé par un Vice-Président, des commissaires et des experts. Fini l’époque où chaque Etat imposait ses ressortissants à certains postes sans forcément avoir la compétence nécessaire pour assumer les fonctions y relatives.
Tous les hauts cadres de la CEEAC ne seront plus nommés mais recrutés. Après un récent appel d’offre, un cabinet indépendant a sélectionné les meilleurs dossiers étudiés ce mercredi par les ministres. Le choix final sera effectué par les chefs d’Etat, après audition des candidats, comme à l’Union africaine.
L’ambition est de booster le fonctionnement de la CEEAC et par ricochet l’intégration régionale qui traine le pas.
Les dossiers examinés par les ministres seront soumis à l’approbation des chefs d’Etat de la région qui pourront tenir un sommet à la mi-juillet, selon une source bien informée.
L’équipe du Secrétariat général actuel assurera la transition jusqu’à l’installation des nouveaux élus à leurs postes respectifs.
En temps, le Secrétariat général qui pilote la réforme en coordination avec le Gabon assurant la présidence tournante de l’institution recommande aux Etats de ratifier assez rapidement le nouveau traité révisé de l’institution afin de normaliser toutes les reformes.
Carl Nsitou