Le pseudo journaliste atteint du Covid-19, nommé Luc Leyi qui a fui vendredi du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) où il était interné, puis rattrapé ce samedi par les forces de sécurité selon de sources concordantes, aurait pris la poudre d’escampette à cause, dit-on, du traitement inhumain infligé sur lui et d’autres patients, par le personnel médical de la structure sanitaire.
Après sa fuite, Luc Leyi qui serait un technicien dans une télévision privée située au nord de Libreville, a publié sur les réseaux sociaux, une vidéo des personnes hospitalisées au CHUL du Covid-19, se plaignant du comportement rétrograde des agents de santé.
« On me traite comme un animal, comme un chien, je vais rentrer chez moi. On dépose le plateau, on dit venez chercher comme si on avait la peste. Depuis quatre jours, on ne vient pas nettoyer les douches, il y a des cafards partout, venez, je décharge, je rentre chez moi », a vociféré une hospitalisée du CHUL atteinte du Covid-19.
Dans la vidéo, la patiente déclare avec regret, avoir eu un accident de travail. La dame comme d’autres de ses collègues exprimant leur colère dans la vidéo, fait partie du personnel soignant de l’hôpital de la coopération Egyto-Gabonaise de Libreville, contaminé du Covid-19 durant le service. Toute la structure sanitaire a été fermée jusqu’à nouvel ordre.
Le dernier bilan au Gabon fait état de 108 personnes contaminées au Coronavirus (Covid-19) dont 7 guérisons et décès.
Antoine Relaxe