A l’occasion de la célébration de la journée internationale « Zéro Discrimination », l’ONUSIDA, la Direction générale de la prévention du sida (DGPS) et la société civile gabonaise, ont invité les communautés vivant au Gabon à dire non à la stigmatisation et la discrimination des femmes et des filles en particulier des personnes vivant avec le VIH au Gabon.
La célébration a eu lieu le 1er mars sous le thème : « Zéro discrimination à l’égard des femmes et des filles».
Cette année, l’accent a été mis sur les problèmes liés à la discrimination à l’égard des femmes et des filles pour deux principales raisons. D’une part, parce que la discrimination est un frein pour les filles et les femmes quant à leur accès aux services de prévention et de prise en charge du VIH/SIDA. Et d’autre part, du fait que la stigmatisation et la discrimination ont un impact négatif sur la vulnérabilité des femmes au VIH et une entrave à l’élimination de nouvelle infection.
La campagne 2020 pour la journée Zéro discrimination va au-delà du VIH et encourage les personnes à agir contre toutes sortes de discriminations envers les femmes et les filles. Ce, d’autant plus que la peur de la discrimination et de la stigmatisation influe négativement sur les taux de dépistage du VIH et sur la capacité des personnes atteintes à rechercher des soins et du soutien.
Au Gabon, les discriminations et les inégalités entre les sexes entravent fortement la vie des femmes et des filles et à la riposte au VIH/Sida.
Le Gabon compterait près de 63 000 personnes infectées du VHI/SIDA dont 35 000 femmes et filles. Les statistiques sur la séroprévalence du pays oscillent entre 4 et 8 %.
Antoine Mayombo