Le mouvement citoyen « Appel à agir », dans une déclaration publiée à l’occasion de la célébration de son 1er anniversaire, exige la déclaration de la vacance du pouvoir, suite à l’Accident vasculaire cérébral (AVC) dont a été victime le président de la République Ali Bongo Ondimba le 24 octobre 2018.
« Oui, la déclaration de la vacance de la Présidence de la République est la seule réponse pacifique et responsable à la situation de crise sans précédent dans laquelle se trouve notre pays et qui ne profite qu’à la minorité de compatriotes qui ont choisi de se servir de cette situation dramatique pour piller les caisses de l’Etat et se maintenir au pouvoir à tout prix », ont écrit les 10 membres de ce mouvement dans leur déclaration publiée dans les réseaux sociaux.
« Appel à agir » créé le 28 février 2019 doute toujours des capacités du président de la République de diriger le pays. Sa plainte au tribunal de Libreville sur la question n’a pas prospéré.
Après une longue période de convalescence à Rabat au Maroc, le président Ali Bongo est rentré au pays où il a repris ses activités.
En décembre dernier, il a présidé à Libreville un sommet des chefs d’Etat de la CEEAC. Cette rencontre a marqué le retour sur la scène diplomatique du numéro un gabonais, a noté le porte parole de la présidence gabonaise Jessye Ella Ekogha.
« Appel à agir » regroupe des élus, des leaders de la société civile et des représentants des partis politiques. Ils sont au total 10 membres à savoir Placide AUBIANG NZEH ; Noël Bertrand BOUNDZANGA ; Elza Ritchuelle BOUKANDOU ; Franck NDJIMBI ; Nicolas NGUÉMA ; Jean Gaspard NTOUTOUME AYI ; Anges Kevin NZIGOU ; Marc ONA ESSANGUI ; Edgard OWONO NDONG et Minault Maxime ZIMA EBEYARD.
Camille Boussougou