Réunis en assemblée générale le week-end écoulé, les partenaires sociaux du secteur santé ont annoncé la paralysie totale des structures de santé publique pour réclamer le paiement de la Prime d’incitation la performance (PIP) du 2ème trimestre 2015 on payée depuis lors.
Prés de cinq ans après sa suspension, la Prime d’incitation à la performance (PIP) est toujours d’actualité dans le cahier des charges des agents de l’administration publique, notamment ceux du secteur Santé. Afin de mettre la pression sur les autorités, quatre syndicats du secteur santé ont décidé de stopper les activités dans les structures sanitaires sur l’ensemble du pays, des ce lundi.
« Nous ne sommes pas payés aujourd’hui, c’est parce que nous ne nous sommes pas levés, et ceux qui sont payés, c’est parce qu’ils se sont levés. Par ricochet, il faut que le personnel de santé comprenne que si ils ne se lèvent pas leur PIP ne sera pas payée », a martelé Joël Ondo Ella, secrétaire général de l’Union des personnels de sante et assimiles (UPSA).
Sur un ton ferme, le Secretaire général a affirme que : « nous ne pouvons pas continuer a travailler a partir du moment que le message aujourd’hui est que ceux qui font grève, ce sont eux qui sont payés. Les personnels de santé vont faire la même chose et dès lundi, les hôpitaux sont fermés parce qu’il va falloir que le gouvernement réponde a nos préoccupations ».
En plus de la PIP, ces agents réclament, la régularisation des situations administratives, la réhabilitation des écoles de santé, et la réhabilitation de l’hôpital régional de Melen.
Lisa Mboui