Une frange de la Jeunesse gabonaise s’interdit dorénavant d’insulter et de casser pour se faire entendre

Les jeunes ayant pris part au 1er congrès politique de la jeunesse gabonaise à Libreville ©  Gabonactu.com

Le président de la Concertation de la jeunesse gabonaise (CJGA), plateforme d’une dizaine d’associations et mouvements de jeunesse gabonaise, Rodrigue Mayissa Koma a au terme  du 1er congrès politique de la jeunesse gabonaise organisé à Libreville du 14 au 15 février, invité les jeunes à ne plus s’illustrer par des actes blâmables, tels que : « insulter, casser, marcher et piller » pour se faire entendre. 
« Insulter, casser, marcher et piller nous disons plus jamais ça », a fait répéter aux jeunes en refrain comme un slogan M. Mayissa Koma, invitant par ailleurs ses concitoyens à la prise de conscience, margé les difficultés qui gangrènent la société gabonaise dans son ensemble.
Le  1er congrès politique de la  jeunesse gabonaise organisé par la CJGA avait pour thème : « Jeunesse et responsabilité politique ». Selon les organisateurs, 1200 jeunes engagés dans la majorité, l’opposition et  la société civile y ont pris part. Les congressistes ont recommandé entre autres,  la relance du projet de construction de nouvelles universités spécialisées dans quatre villes du pays (Mouila, Oyem, Port-Gentil et Booué) et la mise en place d’une véritable politique de la formation professionnelle pour les insérer dans la vie active.
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Le présidium du 1er congrès politique de la jeunesse gabonaise durant la clôture des travaux le 15 février à Libreville ©  Gabonactu.com

Selon Rodrigue Mayissa, par ailleurs président du comité d’organisation du 1er congrès politique de la jeunesse gabonaise, « si cette jeunesse est occupée de manière responsable, on évite le danger, on évite la casse ».
Cette initiative sur la conscientisation de la jeunesse gabonaise constitue une veritable caravane qui devra se déployer très prochainement  à l’intérieur du pays. La cérémonie de Libreville marquait la première phase d’une série d’activités à organiser dans les huit provinces du Gabon.

Antoine Relaxe

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