Les travailleurs lors de la cérémonie de lancement des travaux de la plénière sur la révision du Code du travail
La ministre du Travail en charge du Dialogue social, Madeleine Edmée Berre a procédé lundi à l’ouverture de la plénière tripartite sur le projet de révision du Code du travail en présence des partenaires sociaux et du patronat.
D’entrée de jeu, la ministre du Travail et du dialogue social, Madeleine Edmée Berre qu’accompagnait sa déléguée, Gisèle Akoghé, a posé les bases d’un conclave qui va réunir du 3 au 9 février le gouvernement, les travailleurs et le patronat.
« La consultation tripartite n’est pas une négociation, c’est une consultation. Cette consultation signifie que c’est le gouvernement qui arbitre. Maintenant les parties ont toujours la possibilité de saisir l’OIT pour faire valoir leurs commentaires, en d’autres termes, nous recommandons de mettre en place un bureau tripartite dans le respect de la convention 144 de l’OIT et que nous puissions avoir un dialogue tripartite qui va intervenir dans un climat constructif », a indiqué Mme Berre.
Durant près d’une semaine, il s’agira pour les confédérations syndicales les confédérations patronales, et le gouvernement de tenir un langage de sincérité sur le projet de révision du Code du travail. Les syndicats ont particulièrement l’opportunité de pointer du doigt les éléments du nouveau texte à l’origine de leur colère et de faire des propositions.
S’il ne fait aucun doute qu’elles ne sont pas toujours sur la même longueur d’onde, les parties ont tout de même convenu de tenir un dialogue apaisé, constructif, efficace et responsable, afin d’aboutir un résultat de qualité.
Pour conduire les travaux, le bureau de la plénière sera composé à parité travailleurs, patronat, gouvernement, à savoir trois co-présidents et trois rapporteurs.
Lisa Mboui