Les principales centrales syndicales du Gabon donneront une conférence de presse ce jeudi en fin d’après-midi pour annoncer le dépôt d’un préavis de grève de 72 heures pour obliger le gouvernement de « réviser sa copie du projet capitaliste et esclavagiste du code de travail qu’il s’apprête à transmettre au parlement ».
Selon Sylvain Mayabith Binet, porte-parole de tous les syndicats engagés dans le combat en faveur d’une révision concertée du code de travail, le projet de grève à venir est planifié de commun accord avec les syndicats de l’administration publique, des secteurs bois, mines, pétrole, transport et même les syndicats des brasseries du Gabon et même les contrôleurs aériens.
Le gouvernement affirme que les syndicalistes ont été associé dans l’élaboration du nouveau code de travail que l’administration veut moderne et flexible.
Les syndicalistes, de leur côté, soutiennent de leur côté que le gouvernement a demandé aux syndicats de faire des amendements. Ce qu’ils ont fait. Ils ne sont cependant pas convaincus que le gouvernement a tenu compte de leurs amendements dans la mouture finale qui sera bientôt lancée dans le processus d’adoption et de promulgation. D’où la pression actuelle.
Carl Nsitou
