Usine de Sucaf Gabon à Ouellé (40 Km à l’Ouest de Franceville)@DR
Libreville, 22 octobre (Gabonactu.com) – La sucrerie africaine du Gabon, emprunte à des difficultés de tout genre depuis quelques années, a fait l’objet, la semaine dernière, de la réunion des travaux du Comité interministériel de privatisation, présidée à Libreville par le ministre de l’Economie, Jean Marie Ogandaga.
Cette rencontre visait à confronter Sucaf Gabon dans la possibilité d’obtenir une partie de ses terres afin que toutes les démarches utiles soient faites pour la mise en œuvre d’un nouveau projet industriel ; un nouveau projet qui permettra de faire passer la production à plus de 40 000 tonnes par an, de ramener la croissance et de préserver les emplois des gabonais.
« Les décisions vont dans le sens que la société Sucaf retrouve tous les engagements que l’Etat a pris à son temps et nous devons faire en sorte que le consommateur soit protégé », a indiqué le ministre Ogandaga, cité par le site www.directinfosgabon.com
Pour sa part, le directeur général de Sucaf Gabon, Benoît Simon a reconnu que les problèmes auxquels Sucaf est confronté les mettent dans un embarras financier. Il reconnait cependant qu’il y a un certain nombre de points qui doit être résolu ; tel que les problèmes de prix, des coûts sociaux pris en charge par l’entreprise et d’autres aspects, notamment celui lié à la CNSS.
Filiale du groupe SOMDIAA, Sucaf Gabon a été créée en mars 1998 après la privatisation de la société sucrière du Haut-Ogooué (Sosuho). Sa production qui s’écoule pourtant bien peine à dépasser le 26 000 tonnes annuelles de sucre, contrairement à sa voisine du Congo dont la production est le triple.
Sucaf exploite près de 4 500 hectares de terres à Ouellé, entre Franceville et Moanda et produit quelques 280 000 tonnes de cannes à sucre.
Précieux Koumba