Militants du PDG durant le 11ème congrès à Libreville @ Archives Gabonactu.com
Libreville, 11 septembre (Gabonactu.com) – Les investitures des candidats du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) aux élections législatives combinées des locales 2018 ont suscité une vague de mécontentements de certains militants qui pourraient voter en guise de protestation contre ces « jokers » impopulaires semble-t-il dans plusieurs circonscriptions du pays.
Dans plusieurs localités, les militants du parti au pouvoir se sentent comme désabusés par leur hiérarchie. Celle-ci n’aurait pas respecté leurs aspirations, liées au quitus de la base et du renouvellement de l’élite pour oxygéner et redynamiser le PDG cinquantaine, conformément au credo : « Régénération et Revitalisation ».
Les PDGistes ont été abasourdis de constater dans fonctionnement courant du parti, qu’aucun changement n’a intervenu dans le fond. Les vielles pratiques semblent avoir les habitudes dures. Les récriminations sont actuellement portées sur les candidats investis.
Dans les provinces de la Nyanga, la Ngounié, le Moyen Ogooué, le Haut-Ogooué en passant par l’Estuaires, les récriminations sur les investitures sont vives, tant sur les législatives qu’aux locales. Les militants du Woleu-Ntem, de l’Ogooué-Ivindo et ceux de l’Ogooué-Lolo quant à eux font preuve jusqu’ici de discipline.
Certainement au courant de ces bruits de couloirs, le secrétaire général en tourné de présentation des candidats à l’intérieur du pays, a attiré l’attention de ces militants « réfractaires » tapis dans l’ombre. Ces « camardes » mécontents militeraient pour faire échouer le PDG aux prochaines élections dont le 1er tour est prévu le 6 octobre prochain.
Sydney IVEMBI