Bertrand Zibi Abeghe dans sa splendeur de député à l’assemblée nationale du Gabon @ DR
Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Une gabonaise non autrement identifiée a adressée une saisissante lettre ouverte pleine d’amour et d’émotion au président Ali Bongo Ondimba le suppliant de libérer l’ancien député Bertrand Zibi Abeghe et Landry Amy Washington considérés comme des prisonniers politiques interpellés dans la foulée de la crise postélectorale.
« Je ne suis ni du Haut Ogooué, ni du Woleu Ntem, ni de la Ngounie, ni du Moyen Ogooue… je suis tout simplement gabonaise; je ne suis ni en colère contre le pouvoir, ni en colère contre l’opposition, je suis tout simplement gabonaise ; Je ne suis ni de la société civile, ni de la diaspora mais je suis tout simplement gabonaise et fière de l’être », écrit-elle.
Monsieur le Président de la République LIBEREZ BERTRAND ZIBI et LANDRY AMY WASHINGTON s’il vous plaît, leurs vies appartiennent comme chacun de nous au Créateur. Dans une nation, il y a toujours une solution de paix aux palabres, comme vous l’avez si bien souligné lors de votre discours à l’occasion de l’ouverture du dialogue politique le 28 mars dernier.
« Nous ne voulons pas de violence, nous voulons vivre en paix, rien qu’en paix avec nos familles, mais le ciel s’est obscurci quand les vies de nombreux jeunes ont été arrachées lors des violences postélectorales. Nos jeunes sont notre patrimoine le plus précieux et les pupilles de notre nation », poursuit-elle.
« Le ciel s’est obscurci quand des familles ont crié au ciel et que des mères, des nfils, des filles, des sœurs, des frères, des grand pères, des grand mères, des oncles, des tantes, des neveux, des nièces, des Gabonais ont été privés de leurs êtres chers », fait-elle constater.
« Monsieur le Président de la République, des cœurs ont été voilés lorsque les vies de compatriotes ont été privées de liberté, emprisonnées jusqu’à ce jour dans des geôles et torturées », rappelle-t-elle.
Pour cette citoyenne « le Dialogue en cours nous rappelle chaque jour qu’un père, un frère, un mari, un compatriote est encore privé de
sa famille et de sa liberté ».
« Monsieur le Président de la République le Dialogue nous rappelle chaque jour que nos cœurs pleurent et que la douleur d’être privés des nôtres nous ampute au quotidien dans chaque domaine de nos vies », dit-elle en répétant comme un cantique « Monsieur le Président de la République LIBEREZ BERTRAND ZIBI et Landry Amy WASHINGTON ».
« S’il vous plaît Semez dans nos cœurs meurtris un acte de PAIX qui pansera nos blessures profondes et nous donnera l’espoir de vivre dans un Gabon meilleur, le Gabon de gloire qu’a magnifié notre hymne national », supplie-t-elle.
« S’il vous plaît Bertrand ZIBI et Landry Amy WASHINGTON sont nos compatriotes, au-delà de la justice des institutions, il existe une justice du royaume des cieux qui finit toujours par prévaloir sur la terre », conseille-t-elle.
Il n’y a qu’une parole de votre bouche pour qu’ils soient mis en liberté, une parole de grâce, la grâce présidentielle dont vous disposez Monsieur le
Président de la République.
Vous avez mentionné dans votre discours à l’ouverture du dialogue national qu’il s’agit d’une querelle de famille, vous êtes le chef des familles du Gabon par l’autorité que vous confère le fauteuil présidentiel pour influencer en bien la destinée du Gabon.
Si le dialogue doit être notre «ADN politique national» à tous, s’il vous plaît Monsieur le Président de la République, faites bénéficier de la grâce
présidentielle vos compatriotes Bertrand ZIBI et Landry Amy WASHINGTON.
Monsieur le Président de la République s’il vous plaît, contribuez à ramener la paix dans les familles gabonaises, libérez Bertrand ZIBI et Landry Amy
WASHINGTON.
Surprenez nous par un «miracle politique» qui parlera plus haut et fort que le dialogue politique en cours, s’il vous plaît libérez les.
Vous avez le pouvoir d’agir Monsieur le Président de la République, s’il vous plaît contribuez à briser le joug de «l’influence des passions politiques», en posant cet acte de Paix qui contribuera à restaurer la paix dans le pays.
S’il vous plaît Monsieur le Président de la République par Grâce présidentielle libérez Bertrand ZIBI et Landry Amy WASHINGTON et le Dieu créateur du ciel et de la terre s’en souviendra.
Gaston Ella