La Présidente de la Fondation Ma Bannière, Zita Oligui Nguéma, a échangé, au siège de la Fondation qu’elle dirige, avec une délégation du Système des Nations Unies, conduite par Docteur Najat Maalla M’jid, Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU chargée de la lutte contre les violences faites aux enfants. Au cœur des échanges, auxquels participaient le ministre de l’Enseignement supérieur et ses Collègues en charge de la Protection de l’Enfance et des Affaires sociales, l’importance de créer des synergies en faveur de la défense des droits et du bien-être des enfants au Gabon.
Au cours de cet entretien, la Première Dame a mis en avant l’engagement ferme du président de la République et du gouvernement gabonais en faveur de la protection de l’enfance. « L’action et la crédibilité du gouvernement se mesurent à la façon dont nous traitons nos enfants », a déclaré Zita Oligui Nguéma.
La Première Dame a également salué la dynamique positive qui accompagne l’engagement du Gabon au sein de l’Alliance mondiale pour mettre fin à toutes formes de violences à l’égard des enfants. Elle a rappelé que cette violence, sous ses formes visibles comme silencieuses, demeure une réalité qui exige attention, compréhension, vigilance et action concertée.
La Présidente de la Fondation Ma Bannière a rappelé la nécessité, ainsi que s’y emploie la Fondation qu’elle dirige, de créer des passerelles, de soutenir les dispositifs existants, d’accompagner la sensibilisation et chaque fois que nécessaire, d’offrir écoute et soutien. La séance de travail avec l’instance onusienne a été perçue comme un encouragement fort, valorisant les engagements déjà en cours et ouvrant de nouvelles perspectives de collaboration.
Le gouvernement, a-t-elle assuré, s’emploie à jouer pleinement son rôle, avec humilité et détermination et la certitude que chaque initiative, même modeste, peut renforcer la protection des enfants et soutenir l’effort collectif du pays. Et l’intervention de la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU chargée de la lutte contre les violences faites aux enfants, est venue souligner un point essentiel à la consolidation de ces efforts.
« Le problème n’est pas seulement de travailler ensemble, mais de définir clairement qui fait quoi et d’instaurer une véritable culture de reddition des comptes. », a suggéré Dr Najah Maalla M’jid, dans une exhortation accueillie comme un appel à clarifier les responsabilités pour rendre l’action publique encore plus efficace et cohérente.
La Première Dame a insisté sur le fait que la protection de l’enfance n’est jamais l’affaire d’un seul acteur. Elle repose sur une responsabilité collective, partagée entre les institutions, les familles, les communautés et la société tout entière.
Zita Oligui Nguéma a enfin exprimé l’espoir que cette séance de travail permette de renforcer les liens, de mieux comprendre les défis et de soutenir les initiatives qui veillent chaque jour à offrir à chaque enfant un environnement rassurant, respectueux et protecteur.
M.-O. Mignonne et Darène Mabelle Ayingone
