Fermé depuis plus de dix ans, l’aérodrome de Mabimbi à Koulamoutou s’apprête à renaître. Une mission d’inspection conjointe des acteurs de l’aviation civile gabonaise s’est rendue sur le site afin d’évaluer l’état des installations et accélérer les travaux nécessaires à la réouverture prochaine de la ligne Libreville–Koulamoutou, qui devrait être opérée par la compagnie Africa United.
Après plus d’une décennie d’inactivité, l’aérodrome de Mabimbi à Koulamoutou pourrait bientôt reprendre du service. Une délégation composée des responsables de l’ASECNA, de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), de l’Office National de la Sûreté et des Facilitations des Aéroports du Gabon (ONSFAG) et de la compagnie Africa United a effectué une visite technique sur l’infrastructure en vue d’évaluer son niveau de conformité aux normes opérationnelles.
Cette descente avait pour principal objectif de dresser l’état des lieux des installations et d’identifier les travaux prioritaires devant permettre le redémarrage effectif des opérations aériennes.
« Nous sommes ici pour mesurer les avancées et déterminer les écarts à corriger dans les plus brefs délais, afin de permettre à la ligne Libreville–Koulamoutou d’être à nouveau opérationnelle », a indiqué Éric Danni Mouelet, député de Koulamoutou, présent lors de cette mission de contrôle.
De son côté, la compagnie Africa United a réaffirmé sa disponibilité à relancer les dessertes vers Koulamoutou dès que les conditions techniques et sécuritaires seront réunies, marquant ainsi un espoir renouvelé pour la mobilité des populations locales et le développement économique de la région.

Par ailleurs, en marge de cette mission, une session de formation axée sur la rédaction et la gestion documentaire a été ouverte à l’intention du personnel aéroportuaire. Elle vise à renforcer les compétences des agents en charge de la sécurité et de l’exploitation, en conformité avec les normes internationales.
Fermé depuis plus de dix ans en raison de difficultés techniques et d’un manque d’entretien infrastructurel, l’aérodrome de Mabimbi a longtemps pénalisé les déplacements vers la province de l’Ogooué-Lolo. Sa remise en service représente un enjeu majeur pour l’amélioration du transport intérieur, la dynamisation des échanges économiques et l’accès aux services essentiels. La réactivation des vols domestiques s’inscrit également dans la politique gouvernementale de redéploiement aérien dans les capitales provinciales.
Roberte Adé
