En cas de non-qualification directe pour le Mondial 2026, les Panthères du Gabon pourraient devoir passer par un chemin complexe : finir parmi les meilleurs deuxièmes d’Afrique, remporter un mini-tournoi continental, puis affronter un adversaire d’Europe du Sud, d’Asie, d’Océanie ou de la CONCACAF. Zoom sur les potentiels rivaux et les enjeux de chacune des étapes.
Le Gabon, actuellement dans la course derrière la Côte d’Ivoire dans le groupe F des éliminatoires africaines, sait que la route vers les États-Unis/Mexique/Canada passera peut-être par les barrages. Pour cela, il lui faudra d’abord terminer parmi les quatre meilleurs deuxièmes parmi les neuf groupes de la zone Afrique. Si cette 1ʳᵉ étape est réussie, les Panthères devront gagner un mini-tournoi regroupant ces meilleurs deuxièmes pour décrocher le droit de disputer les barrages intercontinentaux.
Ces barrages intercontinentaux réuniront des équipes issues de plusieurs confédérations pour deux places qualificatives. Parmi les adversaires pressentis : Bolivie du côté sud-américain (CONMEBOL) déjà qualifiée pour ces barrages après avoir terminé 7ᵉ du classement sud-américain. Du côté de la CONCACAF, Curaçao ou El Salvador font partie des possibles, tandis qu’en Asie, les Émirats Arabes Unis ou l’Irak pourraient être tirés au sort. En Océanie, la Nouvelle-Calédonie pourrait aussi être un adversaire potentiel. Chaque match serait à hauts risques, car ces équipes cherchent elles aussi à valider leur billet pour la phase finale, et certaines (Bolivie notamment) ont l’avantage d’un terrain à haute altitude ou d’une expérience des matches couperets.


L e Gabon n’a pas dit son dernier mot dans ce groupe F , dauphin avec 19 points et la Cote d’ivoire 20 points. Il reste deux derniers matchs lors de la dernière journée face a la gambie, lundi 6 octobre et face au Burundi 13 octobre. Depuis la réforme du format du Mondial 2026, la FIFA a élargi le nombre de participants à 48 équipes. Cela modifie profondément les enjeux des éliminatoires : outre les places directes, plusieurs passerelles comme les barrages intercontinentaux sont désormais ouvertes. Pour l’Afrique, les neuf vainqueurs de groupe qualificatifs sont assurés d’une place directe, mais les meilleurs deuxièmes doivent toujours se battre pour espérer via un mini-tournoi puis les barrages intercontinentaux.
Nkili Akieme