Le ministre de la Femme de la Femme, de la famille et de la protection de l’enfance, Elodie Diane Fouéfoué Sandjoh, a supervisé lundi, en présence de sa collègue en charge de la Défense nationale et des représentants des organismes du Système des Nations-Unies, les travaux de l’atelier d’un 24 heures, destiné à soutenir et à affuter les femmes candidates aux élections législatives et locales prévues le 27 septembre en cours. Organisé en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), la formation vise à renforcer les capacités des femmes et à les encourager à une contribution autrement plus efficiente à la vie politique et à la gouvernance du pays.
De l’avis des organisateurs, l’atelier se fixe pour objectifs de permettre à la gent féminine de contribuer activement à la gestion des affaires publiques et au développement du pays.
Plusieurs thématiques et axes d’intervention figurent au menu dudit atelier, notamment sur l’égalité des chances, la valorisation du leadership féminin, le renforcement de la démocratie participative, la promotion d’une gouvernance Inclusive, de nature à favoriser un environnement propice à la stabilité et au progrès social.
La formation des femmes candidates, particulièrement à l’approche des élections, est essentielle pour plusieurs raisons : techniques de campagne, compétences en leadership, préparation aux défis électoraux, crédibilité politique. Il est aussi question de garantir la qualité de l’offre politique féminine en adéquation avec les attentes des électeurs et les valeurs de la république.
Cet atelier représente donc un levier essentiel pour l’autonomisation politique des femmes, en accord avec les orientations du président de la République et la vision d’un gouvernement engagé en faveur d’une société plus inclusive et égalitaire. Cette formation est une étape significative dans la promotion de la participation des femmes en politique au Gabon.
Elliott Ana Merveille et Frida Dodo
