L’ancien candidat à la présidentielle du 12 avril dernier, Alain-Claude Bilie-By-Nzé, a procédé mercredi, au lancement officiel de la campagne d’adhésion à son parti politique, Ensemble Pour le Gabon (EPG), sous la bannière duquel il s’était lancé à la course pour la magistrature suprême, alors sous la forme d’une plateforme.
« Nous allons nous battre pour avoir les 12 000 adhérents exigés dès la semaine prochaine. Nous irons dans les quartiers, les universités, et les entreprises pour rencontrer nos compatriote », a déclaré le Président d’EPG, à l’ouverture de la campagne, appelant ses compatriotes au ralliement, à ne pas céder à la peur pour construire avec lui et ses compagnons un Gabon meilleur, a-t-il suggéré.
C’était aussi l’opportunité pour Alain-Claude Bilie-By-Nzé de dévoiler les lignes directrices de son parti, portant notamment sur le libéralisme économique ; la construction d’une économie dynamique, tout en assurant un partage équitable des ressources ; la protection de l’environnement et la promotion du développement durable dans toutes les politiques publiques ; la défense de la démocratie et des libertés ; le renforcement des institutions et la lutte contre la corruption ; ainsi que la mise en oeuvre de véritables mécanismes de solidarité, notamment à l’égard des personnes vulnérables, des chômeurs et des personnes âgées.
Pour autant, l’ancien Premier ministre n’a pas manqué de relever le contexte difficile dans lequel son parti se lance, critiquant au passage le gouvernement actuel pour ses manœuvres tendant à vicier et à rétrécir davantage l’espace démocratique ; ainsi que l’expression des droits politiques et démocratiques.
« Ce pouvoir est une menace pour notre démocratie », a-t-il martelé, appelant tous les citoyens à s’engager politiquement avec Ensemble Pour le Gabon, en faveur de la lutte pour l’instauration d’une véritable démocratie pluraliste, en phase avec l’héritage politique de la Conférence nationale de 1990.
Avec « Ensemble Pour le Gabon », Alain Claude Billy by Nzé espère mobiliser une nouvelle génération de gabonais autour d’une vision de progrès et de justice sociale pour aller à la conquête des suffrages lors des prochaines élections législatives et locales, prévues courant septembre et octobre 2025.
Entre autres critères désormais exigés aux partis et associations politiques autorisés à présenter des candidats aux élections politiques en République gabonaise, par le nouveau code électoral, figurent notamment l’obligation de réunir un minimum de 12 000 adhérents, avoir un siège social et une domiciliation bancaire.
Elliott Ana Merveille et Frida Dodo
