La prochaine édition du Mandji Battle Dance s’annonce particulièrement prometteuse, avec un thème mettant en exergue l’identité culturelle et artistique gabonaise tout en favorisant la préservation des danses traditionnelles nationales. Lors de l’édition précédente, bien que les groupes Intervention Rapide, No Limit Révolution et Power Dream aient marqué les esprits par leur participation remarquable, c’est Que la Famille (QLF) qui a su s’imposer pour remporter le trophée tant convoité. Ce programme destiné à la jeunesse, porteur d’un impact social significatif, est initié par le label Anouva Production, qui œuvre activement à la valorisation de la danse dans la région de l’Ogooué-Maritime ainsi qu’à l’échelle nationale au Gabon, en offrant aux jeunes une activité constructive durant les vacances estivales.
Pour garantir une participation équitable, le montant des récompenses restera inchangé : 1 500 000 FCFA pour le vainqueur, 750 000 FCFA pour le finaliste, ainsi que 500 000 FCFA et 300 000 FCFA pour les troisième et quatrième prix. Trois sélections sont organisées afin d’offrir à tous les groupes de danse répartis à travers le pays l’opportunité de concourir. Le 5 juillet prochain, la présélection se tiendra à Freedom Expression, suivie deux semaines plus tard par la demi-finale au plateau sportif du stade Pierre-Claver Divounguy le 19 juillet, avant la grande finale prévue le 2 août à la place de la Concorde.
Grâce au soutien précieux d’organisations non gouvernementales telles que les 3S, Aurore, les Affaires sociales, l’Aumônerie et Initiatives solidaires, cette grande rencontre sera également l’occasion pour de nombreux jeunes de bénéficier d’une vaste campagne de sensibilisation sur des enjeux cruciaux comme la délinquance juvénile, le décrochage scolaire, les grossesses précoces, la consommation de drogues, ainsi que la réinsertion sociale et l’entrepreneuriat.
Grâce au soutien précieux de divers partenaires ainsi que de la mairie de Port-Gentil, Madame Carmen Ndaot, promotrice engagée de cette compétition de danse urbaine, s’investit pleinement afin d’offrir aux jeunes une alternative constructive face à l’oisiveté, à la délinquance juvénile et aux phénomènes addictifs.

Depuis quatre années consécutives, elle a su transformer ce tournoi en un véritable espace d’inclusion sociale, d’unité, de cohésion et d’échanges culturels centrés sur la danse. Il est également pertinent de souligner que la capitale économique a récemment accueilli un festival conjuguant danse et culture, organisé par l’école Freedom Expressions et rehaussé par la présence des Twins. Ce duo exceptionnel – Larry Bourgeois dit Ca Blaze et Laurent Bourgeois dit Lil Beast – se compose de danseurs-chorégraphes, chanteurs, acteurs et mannequins français d’origine guadeloupéenne, reconnus comme des créateurs influents dans le domaine des mouvements urbains.
L’événement représente une opportunité majeure pour les jeunes locaux et culminera en juillet prochain avec la quatrième édition du Mandji Battle Dance, un concours destiné aux danseurs nationaux mêlant styles urbains et traditionnels dont la finale se déroulera sur la célèbre place de la Concorde à Port-Gentil. Les inscriptions sont ouvertes depuis le 1er juin dernier jusqu’au 30 juin 2025 à minuit : une occasion incontournable pour tous les passionnés.
Jean-Jacques Rovaria Djodji
