Junior Matoumba a de nouveau été impliqué dans un vol aggravé à Port-Gentil. Connu pour ses multiples infractions similaires, ce jeune Gabonais d’une vingtaine d’années, surnommé « Scanner », a été placé sous mandat de dépôt à la prison centrale, grâce à l’efficacité des enquêteurs de l’antenne de la Police Judiciaire de l’Ogooué-Maritime. Armé d’une arme blanche, il s’introduisait par effraction dans les habitations en l’absence des occupants. Ses zones d’intervention privilégiées étaient les quartiers Sud, Salsa et Matiti, des secteurs caractérisés par une prévalence élevée de délits mineurs de cette nature.
« J’étais recherché depuis longtemps par les services de police judiciaire. J’ai commis des vols dans les quartiers Sud, Salsa et Matiti. Je procédais avec un arrache-clous en fracturant les domiciles », a-t-il reconnu.
L’individu attribue ses nombreux cambriolages à sa consommation régulière de drogues. Dépendant invétéré, il était devenu accro à diverses substances prohibées. Fiché par les services de renseignement, il avait néanmoins pris la décision de ne plus s’exposer inutilement en se livrant uniquement à des petits délits pour subvenir honnêtement à ses besoins. Agissant principalement durant la nuit, Junior Matoumba utilisait son arrache-clou pour forcer serrures, fenêtres et portes avant de fouiller méthodiquement chaque pièce.
« C’est parfois la dépendance aux drogues qui nous pousse à commettre des actes illégaux. Étant déjà soumis à plusieurs avis de recherche, je ne pouvais pas facilement changer de vie ni m’exposer davantage », a-t-il expliqué.
Ce jeune homme âgé de 24 ans, recherché depuis longtemps, exerçait des activités de vol. Cette pratique lui permettait de subvenir à ses besoins essentiels, notamment le paiement de son loyer, sa nourriture ainsi que l’acquisition de vêtements. En l’absence d’une situation sociale stable, il était redouté par la population locale qui craignait ses agissements nocturnes. Célibataire depuis sa majorité, il avait quitté le domicile familial afin d’échapper aux reproches de sa mère ainsi qu’à ceux de ses frères, sœurs et autres membres élargis de sa famille.
Cette mauvaise conduite lui a valu une incarcération à la prison du Château, où il a été placé sous mandat de dépôt le 22 avril en attendant son procès pour vol aggravé.
Jean-Jacques Rovaria Djodji
