La campagne électorale pour le 1er tour de l’élection présidentielle du 12 avril prochain s’ouvre le samedi 29 mars à minuit, selon un arrêté du ministère de l’Intérieur paru dans le journal officiel.
« La campagne électorale pour l’élection du président de la République pour l’année 2025 est ouverte le samedi 29 mars 2025 à zéro heure », précise l’article 2 de l’arrêté N° 000131/MIS du 23 janvier 2025.
Selon l’article 90 du code électoral « Le Ministre de l’Intérieur fixe par arrêté la date d’ouverture de la campagne électorale. Celle-ci est ouverte par décret, pris sur proposition du Ministre de l’Intérieur, en fonction de chaque catégorie d’élection, à savoir : le quatorzième jour qui précède le scrutin pour l’élection du Président de la République ; -le dixième jour qui précède le scrutin pour l’élection des députés et des conseillers municipaux et départementaux… ».
A ce jour aucun poids lourd de la politique gabonaise ne s’est officiellement déclaré candidat à cette élection.
Pour être candidat à l’élection présidentielle, il faut, d’après l’article 43 de la constitution adoptée par référendum le 16 novembre 2024 « être né Gabonais d’au moins un parent gabonais, lui-même né Gabonais ; – avoir la nationalité gabonaise unique et exclusive ; – être âgé(e) de 35 ans au moins et de 70 ans au plus ; – être marié(e) à un (e) Gabonais (e) né(e) d’au moins un parent gabonais, lui-même né Gabonais ; – avoir résidé au Gabon pendant au moins 3 ans sans discontinuité avant l’élection présidentielle ; – parler au moins une langue nationale ; – jouir d’un état complet de bien-être physique et mental dûment constaté par un collège médical qui prête serment devant la Cour Constitutionnelle. Ce collège médical est désigné par les Bureaux des deux Chambres du Parlement ; – jouir de ses droits civils et politiques. Tout Gabonais bénéficiant d’une autre nationalité peut se porter candidat sous réserve d’y avoir renoncé trois (3) ans avant l’élection. Au terme du mandat du Président de la République, son conjoint et ses descendants ne peuvent se porter candidats à sa succession ».
Carl Nsitou