Après l’essai réussi sur le programme spécial Dialogue national inclusif, la tutelle et les autorités de la transition ont donc décidé de rouvrir la traditionnelle fréquence d’Africa N°1 à l’émission sur la bande FM locale. De trois (3) heures d’émission jour tout au long du mois d’avril dernier, les nostalgiques et inconditionnels auditeurs de la radio africaine auront désormais droit à six (6) heures de programmes, réparties entre les différentes tranches de la matinale, de la mi-journée et de la soirée.
C’est depuis le week-end dernier que la mythique fréquence (94.5), affectée à la radio africaine depuis 1981 (date de sa création) est de retour, en clair et en continue, sur les ondes de la FM locale, signant ainsi le retour d’AFRICA N°1 sur le paysage audiovisuel national.
Le volume horaire des programmes a doublé, passant de 3 heures (sur le programme spécial Dialogue national, porté par Radio Gabon le mois dernier) à 6 heures d’antenne plein pot, pour une offre éditoriale et un temps d’antenne appelés à s’étoffer progressivement.
Les équipes de professionnels (journalistes, animateurs-producteurs et techniciens, triés sur le volet parmi les salariés d’AFRICA N°1) mettent les bouchées doubles sur la mise en œuvre d’une grille des programmes qui ne devrait pas manquer d’attrait et de couleurs, avec la touche ‘’sport et musiques ’’ qui a construit le charme de la radio africaine.
Figurera notamment sur le fil conducteur de cette grille expérimentale, en rediffusion, la célèbre émission ‘’aventure mystérieuse’’ de feu Patrick Nguéma Ndong de notoriété continentale et internationale; suite à la demande insistante et persistante des fidèles auditeurs de la radio africaine, selon des sources dignes de foi.
Mais le ‘’tam-tam d’Afrique’’ ne devrait retrouver sa véritable dimension qu’avec le retour, là aussi progressif sur les antennes, des correspondants extérieurs ; ainsi que la réouverture des signaux relais dans les capitales africaines cibles, selon le timing, les modalités et le format sur lesquels travailleraient d’arrache-pied les autorités de la transition, indiquent les mêmes sources.
Les mêmes autorités qui ont ouvert, depuis le mois de mars dernier, le chantier de réhabilitation des traditionnels siège et studios d’AFRICA N°1, sur le Boulevard triomphal, jouxtant les anciens locaux du ministère des Affaires étrangères, à Libreville.
Pour l’heure, AFRICA N°1 continue d’émettre dans les studios aménagés, avec les commodités technologiques qui siéent, dans les loges du stade de la coopération sino-gabonaise à Angondjé, qui lui sont donc provisoirement affectés. Le »tam-tam d’Afrique » s’était tût huit (8) ans durant.
Alph’-Whilem Eslie