L’UN appelle les Gabonais à bouder les mesures d’austérité en votant contre le PDG aux législatives

Jean Gaspard Ntoutoume Ayi rendant publique la déclaration de l’Union nationale @Gabonactu.com

Libreville, 7 juillet (Gabonactu.com) – L’Union nationale (UN), parti politique de l’opposition créé par Zacharie Myboto, appelle les Gabonais à bouder les mesures prises récemment par le gouvernement et dites d’austérité en allant voter contre le parti démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir depuis 50 ans) d’Ali Bongo Ondimba et ses alliés aux prochaines législatives, lors d’une déclaration faite samedi à Libreville.
« Le plan d’austérité consacre la faillite de notre pays. Votre destin et le destin du Gabon sont entre vos mains à travers votre bulletin de vote », a indiqué Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, Commissaire national en charge du budget au sein du parti.
Selon le cadre de l’Union nationale, toutes les forces patriotiques du Gabon devraient se mobiliser et tout mettre en œuvre pour offrir au Gabon l’alternance démocratique dont il a besoin. Le redressement du Gabon ne pourra être que l’œuvre des dirigeants librement choisis par le peuple et ayant toute sa confiance.
A l’union nationale on pense que la situation dramatique dans laquelle se trouve le Gabon et qui commande au pouvoir en place d’annoncer la mise en œuvre des mesures qui visent plutôt à déstructurer le pays et l’asservir sont le résultat d’un amateurisme patent dans la gestion du Gabon.
Or, le Sénat, que l’Union nationale surnomme « Assemblée sénatoriale », en vertu de son actuelle omnipotence, aurait eu l’occasion de se rapprocher un peu plus du peuple au nom duquel il doit existence en se levant contre ces mesures qui, selon Ntoutoume Ayi, ne visent ni plus ni moins qu’à rendre l’atmosphère du Gabonais invivable.
A l’Union nationale on estime que la crise budgétaire dans laquelle le Gabon se trouve engluée est due à mauvaise mobilisation des ressources budgétaires. Cette dernière serait la conséquence de la crise dans les régies financières depuis 2014, les exonérations fiscales exorbitantes accordées aux entreprises dites ’’amies du pouvoir’’ et à la captation par la présidence de la république des revenus des revenus des  ressources pétrolières du pays à travers la société nationale du pétrole.
 

Camille Boussoughou

 

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