Michel Mboussou prêche le pardon pour un ‘’bon vivre ensemble’’ au Gabon

Le Pr Michel Mboussou © D.R

Le Pr Michel Mboussou, ancien Directeur  général de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS),  a dans un post sur sa page Facebook, appelé les gabonais à se pardonner pour, dit-il, instauré un climat de réconciliation et du bon vivre ensemble. Il estime   que les gabonais  se regarderaient en chien de faïence à cause d’une crise politico-sociale profonde. Voici l’intégralité de son post.

« Ne faut-il pas souvent pardonner, et aussi souvent demander pardon?
Certains actes peuvent paraître impardonnables, surtout ceux qui nous ont profondément blessés ou ont touchés ceux que nous aimons. Pourtant, sans nier le mal qui a été fait, il est vital de se reconstruire, et la démarche du « pardon », est une clé de cet apaisement intérieur.
L’agressivité entretenue à travers les réseaux sociaux par les délateurs et autres professionnels du complotisme et adeptes du « mal vivre ensemble », suscitent (hélas) bien souvent des réflexes de vengeance, mais cette réaction somme toute naturelle, est la première pierre qui empêche d’avancer sur le chemin de la pacification. Le mal que vous projetez de faire ou que vous faites, est comme un venin qui vous empoisonne, vous défigure, vous abaisse à la limite de l’animal.Le pardon reste le moyen de se libérer soi-même de l’étau de la haine, du poison émotionnel du ressentiment, dont les effets toxiques touchent en premier chef, ceux qui les cultivent.
JÉSUS à Pierre qui trouve que pardonner sept fois à la même personne est déjà maximum répond :  » JE ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à 70 fois sept. » Mt 18, 22.
Mais il faut également savoir demander pardon, même si la faute commise n’est pas évidente peut-être parce que on s’enferme dans sa part de vérité ; sinon ce trait d’union de réconciliation sera difficile à réaliser, et le bon vivre ensemble, compliqué à instaurer. On préfère alors (parfois), ne pas avoir raison, mais maintenir la relation en arrêtant d’imputer à l’autre la responsabilité de la crise, et la « réaction d’évitement  » maintien une distance d’anesthésie affective ».

Gabonactu.com

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