Laure, c’est le prénom de la jeune dame, dont l’identité complète et l’âge n’ont pas été officiellement communiqués, décédée à la suite d’un avortement clandestin qui aurait mal tourné, dans la Commune d’Ovan, près de Makokou, capitale provinciale de l’Ogooué-Ivindo (nord-est).
Selon des sources proches de la famille, c’est après avoir consulté les conversations WhatsApp de la défunte que les parents ont découvert que Laure aurait été incitée à interrompre sa grossesse par son petit ami. Les échanges consultés, laissent donc sous-entendre que cette décision n’aurait pas été prise de manière volontaire, mais sous pression. Une ‘’révélation’’ qui a profondément choqué les proches de la victime.
Le compagnon de la jeune femme, identifié comme un gendarme du nom de Mbourou, serait en service à la Brigade de gendarmerie d’Ovan, qui se trouve actuellement au centre de tous les soupçons.
D’après plusieurs témoignages, ce dernier aurait quitté son poste et serait actuellement introuvable depuis l’annonce du décès de Laure. Ce qui renforce les interrogations autour de son rôle présumé dans cette affaire.
L’enquête ouverte devrait faire toute la lumière sur cette affaire, afin et d’établir les responsabilités, dans le respect de la présomption d’innocence. En attendant, la famille de Laure réclame justice pour que la vérité éclate.
Ce drame remet une fois de plus en lumière la problématique des avortements clandestins au Gabon, souvent pratiqués dans des conditions dangereuses, au péril de la vie des femmes.
Elliott Ana Merveille et Stone Ferrari Mikala

