Lutte contre la corruption routière : la gendarmerie nationale met en garde une fois de plus contre la pratique de la « raquette »

Face à la recrudescence des signalements d’actes de corruption impliquant des gendarmes en service de la police de la circulation routière, le commandement en chef de la Gendarmerie nationale a, une nouvelle fois, tenu à rappeler les mesures fermes engagées depuis 2020 pour éradiquer ce fléau.

Dans une communication rendue ce 18 décembre 2025 sur la chaîne publique, le Chef D’Escadron , Directeur des Personnels et de la Chancelleri Franck Djembi Djembi est revenu sur les nombreuses dénonciations relatives aux actes de « raquette » portées à sa connaissance. Il a insisté sur le fait que la police de la circulation routière demeure une mission régalienne et transversale, dont l’objectif principal est d’assurer la sécurisation des personnes et des biens, le respect du code de la route, la prévention des accidents et, surtout, la préservation des vies humaines.

Selon la hiérarchie de la Gendarmerie nationale, cette mission d’intérêt général ne saurait en aucun cas être détournée à des fins personnelles ou mercantiles, au détriment des usagers de la route. Il a également tenu à rappeler que la corruption implique deux acteurs : le corrupteur et le corrompu. À ce titre, un usager en règle n’a, selon lui, aucune raison valable de remettre de l’argent à un agent en service.

« Les usagers qui s’y prêtent cachent forcément quelque chose de répréhensible », a-t-il souligné, appelant ainsi les citoyens à adopter un comportement responsable et conforme à la loi.

Pour lutter contre ces pratiques, la Gendarmerie nationale rappelle que plusieurs actions de sensibilisation ont déjà été mises en œuvre. Celles-ci vont de l’installation de pancartes dans les différents postes de contrôle, interdisant toute remise d’argent aux gendarmes, à la mise à disposition de numéros de téléphone permettant de signaler directement les abus.

À ce jour, les numéros suivants demeurent fonctionnels 1401; 01 73 20 36; 01 76 22 80. Les autorités encouragent les usagers à les utiliser pour dénoncer tout comportement suspect ou contraire à la réglementation.

Face aux agissements isolés de certains agents, le commandement en chef de la Gendarmerie nationale se veut rassurant. Il affirme qu’il ne saurait tolérer des comportements contraires à l’éthique et à la déontologie au sein de l’institution. Le raquette reste fléau dénoncé par la population et combattu par le gouvernement à travers des déclarations et des réformes, bien que le phénomène persiste.

Tryphene Lembah

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.