Nuages sur l’Ecole gabonaise : La tutelle veut désamorcer la crise

Face à la grève nationale d’avertissement de trois (3) jours (du 10 au 12 décembre en cours), lancé mardi  par les syndicats SENA (Syndicat de l’éducation nationale) et SYNETECHPRO (Syndicat national de l’enseignement technique professionnel) le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Dr Simplice Désiré Mamboula, assurant l’intérim de sa Collègue en charge de l’Education nationale et de la formation professionnelle (démissionnaire) a immédiatement convié autour de la table de négociations, mercredi, les partenaires sociaux frondeurs. Les discussions ont porté sur les points de revendications contenus dans les cahiers de charges du SENA et du SYNETECHPRO.

Trois axes majeurs ont été abordés au cours de ces échanges : la situation administrative des enseignants, le paiement des vacations et l’identification de solutions concrètes pour mettre fin au mouvement de grève.

Le ministre a réaffirmé sa volonté de gérer cette crise « avec méthode, écoute et responsabilité, dans le souci de garantir la continuité du service éducatif et d’assurer un climat serein dans les établissements scolaires », s’est engagé Dr Simplice Désiré Mamboula.

Autour de lui, plusieurs hauts responsables du secteur éducatif étaient présents, notamment le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Laurent Mouity Mabika, ainsi que les Directeurs généraux, inspecteurs et chefs de services clés des secteurs concernés.

Dans leurs différents cahiers de charges, les syndicats SENA (Syndicat de l’éducation national et SYNETECHPRO (Syndicat national de l’enseignement technique professionnel) réclament les meilleures conditions de travail, le paiement des vacations et la construction de nouvelles écoles sur l’ensemble du territoire national.

Alph ’-Whilem Eslie et Darène Mabelle Ayingone

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

error

Vous aimez l'article? Merci de le partager.