Le quartier Dialogue, dans le 2ᵉ arrondissement de Franceville, a été plongé dans l’émoi et l’indignation, après avoir découvert, dimanche en milieu d’après-midi, le corps sans vie de Juliana Maïssa, 4 ans, de nationalité gabonaise. La fillette qui était recherchée par ses parents depuis le matin, présentait des traces évidentes de violences sexuelles d’une extrême cruauté.
Alertée, l’antenne provinciale de la Police judiciaire (PJ) du Haut-Ogooué a immédiatement lancé une enquête. Les premiers éléments recueillis ont permis l’interpellation rapide de deux suspects. Ils sont actuellement en garde à vue au sein de l’unité spéciale des Forces de police nationale (FPN) pour des auditions approfondies.
Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Franceville, présent sur les lieux, a demandé que les investigations soient menées avec la plus grande rigueur afin de faire toute la lumière sur ce drame, rapportent nos confrères du journal l’Union.
Ce drame remet en lumière la question de la protection des enfants au Gabon, un sujet régulièrement soulevé par les organisations de défense des droits de l’enfant.
Alph ’-Whilem Eslie et Stone Ferrari Mikala

