Le ministre de l’Economie numérique et de la digitalisation, Mark Alexandre Doumba, a, en lieu et place de sa Collègue en charge de l’agriculture (démissionnaire), ouvert lundi, les travaux de l’atelier régional de formation sur la méthodologie d’élaboration du Bilan Alimentaire (BA). Objectif de cette rencontre de cinq (05) jours, renforcer les capacités des participants dans la collecte et le traitement des données nécessaires à l’élaboration du Bilan Alimentaire, un outil stratégique pour la planification des politiques agricoles et de sécurité alimentaire.
Les sessions pratiques aborderont l’ensemble des composantes du Bilan Alimentaire : production agricole, importations, exportations, pertes post-récolte, réserves, consommation humaine et animale, ou encore utilisation industrielle. Le tout, en conformité avec les standards méthodologiques internationaux.
Face à l’instabilité croissante des productions agricoles, à la dépendance accrue aux importations et aux effets du changement climatique, le Ministre Doumba a insisté sur l’importance de disposer de statistiques fiables et à jour : « Nous devons impérativement disposer de statistiques solides sur notre situation alimentaire pour consolider notre autonomie régionale », a-t-il souligné.
L’atelier marque une étape cruciale dans l’harmonisation des données alimentaires au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et dans la mise en œuvre de politiques durables pour assurer la sécurité alimentaire des populations.
Organisée par la Commission de la CEMAC, avec l’appui technique d’AFRISTAT et le soutien financier de la Banque mondiale, cette rencontre réunit près de 70 experts venus des Instituts Nationaux de Statistique (INS), des ministères techniques des six pays membres de la CEMAC, ainsi que de plusieurs institutions sous-régionales.
Elliott Ana Merveille et Darène Mabelle Ayingone
