Les principales déclarations après le tirage au sort du Mondial-2026 effectué vendredi à Washington.
Lionel Scaloni, sélectionneur de l’Argentine, tenante du titre(groupe J, avec Algérie, Autriche et Jordanie) « C’est un groupe difficile». L’Algérie ? « Une bonne équipe. Je crois qu’ils ont de grands joueurs, elle dispose d’un vivier très important qui nourrit aussi la France et d’autres pays » , a-t-il poursuivi. L’Autriche a « réussi de belles éliminatoires et c’est aussi un adversaire difficile ». Quant à la Jordanie, qui disputera la première Coupe du monde de son histoire, « nous ne tenons rien pour acquis ». « S’ils sont là, c’est qu’il y a une bonne raison ».
Luis de la Fuente, sélectionneur de l’Espagne(groupe H, avec le Cap-Vert, l’Arabie saoudite et l’Uruguay) « Les éloges ne vont pas nous affaiblir, bien au contraire. C’est une grande responsabilité. Nous voulons accomplir quelque chose d’important dans cette Coupe du monde, et cela passe par une bonne phase de groupes et continuer à avancer. Ensuite, les matches deviennent plus difficiles ». Il y a beaucoup de sélections candidates au titre de championnes et nous ressentons la même chose qu’elles, ni plus ni moins, mais cela ne garantit rien.
Thomas Tuchel, sélectionneur de l’Angleterre(groupe L, avec Croatie, Ghana et Panama) « Ça semble toujours difficile, mais nous sommes confiants et nous serons bien préparés quand nous arriverons ». « On sait maintenant que nous allons entrer tardivement dans le tournoi, ça nous donne un peu plus de temps si les joueurs disputent des finales européennes, ce que j’espère. Mais nous ne souhaitions aucun scénario particulier, car le calendrier sera plus chargé par la suite. »Didier Deschamps, sélectionneur de la France(groupe I, avec Sénégal, Norvège et le vainqueur d’un barrage intercontinental) ». C’est un groupe solide, dense. On ne connaît pas le dernier adversaire encore, mais en ayant le Sénégal et la Norvège, évidemment que ce groupe I fait partie des plus difficiles, si ce n’est le plus difficile. Mais bon c’est la Coupe du monde, on sait à quoi s’attendre. « Chaque Coupe du monde a son histoire, on doit l’écrire la plus belle possible. Évidemment on est l’équipe de France avec un statut, il y a une attente qui est importante mais il faut avoir le respect et l’humilité nécessaires dès le départ de la compétition. Avant de penser à voir le sommet de la montagne, il faudra gravir des étapes et les premières sont difficiles ».
Ståle Solbakken, sélectionneur de la Norvège(groupe I, avec France, Sénégal et le vainqueur d’un barrage intercontinental) Kylian Mbappé et Erling Haaland « sont en feu en ce moment, ils sont peut-être les deux meilleurs joueurs en Europe ». « J’espère qu’Erling va rester dans cette forme. Mbappé est à son meilleur niveau, donc on espère qu’il va un peu baisser de régime » d’ici l’été prochain.
Julian Nagelsman, sélectionneur de l’Allemagne(groupe E, avec Equateur, Côte d’Ivoire, Curaçao) « C’est un groupe compliqué. L’Equateur a fini deuxième de son groupe de qualifications en Amérique du Sud, pas loin derrière l’Argentine. C’est un adversaire qui peut nous donner du fil à retordre, avec beaucoup de bons joueurs qui jouent pour certains dans les meilleurs championnats européens. Et la Côte d’Ivoire, c’est le dernier champion de la Coupe d’Afrique des Nations donc une équipe avec énormément de qualité. Ce sera très physique de jouer contre eux, donc on devra montrer notre meilleur football ». Sur un potentiel huitième de finale contre la France: « C’est l’un des favoris, c’est sûr. Mais bon, on va prendre les choses les unes après les autres. Si vous demandez à Dider Deschamps ce qu’il en pense, je pense qu’il ferait aussi la grimace.
Dick Advocaat, sélectionneur de Curaçao(Groupe E avec Allemagne, Côte d’Ivoire et Équateur) « Trois équipes difficiles pour nous, mais en principe chaque match est difficile. C’est formidable de jouer à ce niveau le plus élevé et nous verrons ce que nous pouvons faire » . « Une chose est que nous avons une équipe avec beaucoup de guerriers et je sais par expérience que nous sommes toujours difficiles à battre, donc chaque adversaire que nous affronterons devra très bien jouer. C’est exceptionnel pour l’île, les gens sont si fiers » .
Carlo Ancelotti, sélectionneur du Brésil(groupe C, avec Maroc, Ecosse et Haïti) « Nous devons essayer de terminer à la première place du groupe. Il faut surtout bien préparer le premier match, qui sera très important ». Il faut penser à gagner les trois matches. Contre le Maroc d’abord, le plus difficile, aussi contre les deux autres adversaires. Il faut avoir confiance. « Le Maroc a été très bon lors de la dernière Coupe du monde (les Marocains ont été demi-finalistes au Qatar, NDLR) ».
Walid Regragui, sélectionneur du Maroc(groupe C, avec Brésil, Ecosse et Haïti) « Quoi qu’il arrive, le Brésil, ça reste le Brésil. Ça reste toujours un potentiel vainqueur. Avoir un des potentiels vainqueurs dans notre groupe, et a fortiori (le) jouer le premier match, ce n’est jamais facile. Ils ont récupéré un des meilleurs entraîneurs au monde, avec beaucoup d’expérience, il va leur donner de la tranquillité. On va essayer d’être à la hauteur pour rendre fiers nos supporters. »Je dis toujours que jouer le premier match contre un gros, ça nous fait rentrer dans la compétition, et quoi qu’il arrive, ça va nous faire grandir pour voir ensuite ce qui pourra se passer après ».
Sébastien Migné, sélectionneur d’Haïti(groupe C, avec Brésil, Maroc, Ecosse): « On va prendre les matches l’un après l’autre. Le premier match contre l’Ecosse sera très important pour bien démarrer dans la compétition. Rien n’est impossible, lors de la dernière Coupe du monde, j’ai eu la chance de battre le Brésil avec le Cameroun, ce qui n’était pas gagné non plus ». On va essayer de challenger les meilleurs, d’ennuyer les grosses équipes et de montrer qu’aussi, en Haïti, on a des qualités. (sur les restrictions de visas) « J’ai vu ce soir que le président américain avait reçu un prix de la part de la Fifa pour son engagement vers la paix donc j’espère que lors des prochains mois ça va ouvrir des possibilités pour qu’au moins lors de cette de période nos fans puissent accéder facilement aux stades et être là. Et si ça ne venait à ne pas être le cas, il faudra qu’on s’adapte.
Roberto Martinez, sélectionneur du Portugal(Groupe K, avec la Colombie, l’Ouzbéhistan et le vainqueur d’un barrage intercontinental) « Je pense que les favoris sont les équipes qui ont déjà remporté la Coupe du monde, car il y a un aspect psychologique… Je pense que nous devons encore grandir, mais nous avons pleins d’espoir et d’enthousiame. »Nous avons remporté le Championnat d’Europe et la Ligue des Nations, et maintenant je pense qu’il est très important que nous puissions nous battre pour le rêve que nous partageons tous: réaliser quelque chose que nous n’avons jamais fait auparavant ».
Mauricio Pochettino, sélectionneur des Etats-Unis(Groupe D, avec le Paraguay, l’Australie et le vainqueur d’un barrage européen) « Si vous êtes l’Argentine, tenante du titre, vous avez le droit de vous projeter après la phase de poules. Pour nous les Etats-Unis, notre premier match sera une finale de Coupe du monde, le deuxième aussi. C’est cette mentalité, cet état d’esprit que nous voulons construire».
AFP

