Dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale et environnementale (RSE), la Fondation UBA a ouvert vendredi, une vaste campagne de reboisement des mangroves, à commencer par celle d’Alibandeng, dans le 1er arrondissement de Libreville. Cette campagne de reconstitution des mangroves, menée en partenariat avec l’ONG « Les Amis de la Lowé », est une action environnementale d’envergure qui vise à préserver cet écosystème vital, aujourd’hui fortement menacé par l’urbanisation et le changement climatique.
Au quartier Alibandeng–Trois Manguiers, 2 000 palétuviers ont été mis en terre vendredi dans le cadre d’une initiative écologique destinée à renforcer la protection des mangroves gabonaises. La Fondation UBA et l’ONG « Les Amis de la Lowe » ont mobilisé bénévoles et partenaires institutionnels pour redonner vie à cette zone côtière fragilisée.
Selon Oxens Émane Ben Joshua, Directeur marketing et communication, la démarche s’inscrit dans la continuité des engagements environnementaux portés par le groupe. « Depuis 2023, nous menons des campagnes de reboisement dans plusieurs localités. Aujourd’hui, nous sommes à Alibandeng-Trois Manguiers pour poursuivre nos efforts en faveur de la préservation des écosystèmes marins et de la lutte contre le réchauffement climatique », a-t-il expliqué.
Pour cette troisième édition, l’accent a été mis sur la plantation de rhizophoras, une espèce particulièrement adaptée aux sols instables et reconnue pour son rôle dans la stabilisation des côtes et l’atténuation des vagues.
« Nous sommes ici grâce à l’engagement d’un riverain conscient de la valeur de cet écosystème. Il ne s’agit pas seulement de planter, mais d’assurer un suivi jusqu’à la maturité des plants, puis de restituer les résultats à la population. », a souligné Guilann Ibinga, Président de l’ONG « Les Amis de la Lowe », qui a insisté sur l’importance du suivi post plantation.

La mangrove joue un rôle écologique essentiel : protection des côtes contre l’érosion, limitation des inondations, stockage du carbone, filtration naturelle des eaux et refuge pour une biodiversité unique. Au Gabon, cette ressource naturelle est menacée par la pression foncière et le développement anarchique des zones urbaines.
La présence lors de l’événement de la Direction générale des écosystèmes aquatiques du ministère des Eaux et forêts, témoigne de l’engagement du gouvernement à protéger ces milieux fragiles et à promouvoir des actions citoyennes de restauration environnementale.
À travers cette opération, la Fondation UBA et ses partenaires envoient un signal fort : la préservation de l’environnement est une responsabilité collective et urgente. La sauvegarde des mangroves est non seulement un enjeu écologique, mais aussi social et économique pour les communautés riveraines.
Roberte Adé

