Diffusion des vidéos du Palais : une méthode « malveillante », selon Rodrigue Maîssa Nkoma,

Le président de Foor Power, Rodrigue Maîssa Nkoma durant sa conférence de presse le 16 novembre à Libreville © Gabonactu.com

Le président de Foor Power (Inter associations du 4e pouvoir), Rodrigue Maîssa Nkoma, a, dans une conférence de presse, estimé que les vidéos tournées clandestinement au Palais présidentiel à Libreville par Nourredin Bongo Valentin et récemment mises en ligne par des activistes exposent inutilement le pays et méprisent les populations.

« Publier de telles images sans tenir compte des conséquences revient à traiter les citoyens comme s’ils ne comptaient pas », a fait comprendre M.  Maïssa  Nkoma rappelant par la suite qu’une preuve audiovisuelle ne peut être utilisée qu’en justice.

Pour lui, « ces vidéos auraient dû être présentées devant les magistrats pendant le procès, et non propagées sur les réseaux sociaux ». Il qualifie la méthode employée de « malveillante », évoquant un comportement assimilable à l’espionnage pour des intentions inavouées.

Le communicateur estime également que filmer l’intérieur du bureau du Chef de l’État expose un espace symbolique de la souveraineté nationale, ce qui fragilise l’image du pays. Maïssa Nkoma  pense que les auteurs de ces images cherchent à nuire, notamment en montrant les lieux, les accès ou les discussions tenues dans un cadre intime.

A l’analyse des faits, Rodrigue Maîssa Nkoma estime que cette pratique inacceptable et rétrograde porte atteinte à l’intégrité de la nation qui est en plaine reconstruction.

Pour sortir des tensions, le président, le président de Foor Power rappelle la nécessité d’un « pardon national » qui passe  la « reconnaissance des faits par les accusés et le respect du cadre légal ».

Durant l’échange avec les hommes et femmes des médias, Maîssa Nkoma  a fait savoir que certaines vidéos montrent aussi une attitude apaisée de la part des autorités actuelles, ainsi que le respect accordé à l’ancien chef de l’État par les magistrats.

«  C’est  un signe de maturité et de culture bantou du dialogue, opposée à la démarche de ceux qui filmaient en secret et cherchaient à créer le conflit », estime-t-il.

Camille Boussoughou et Chritina Thélin Ondo

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