Conformément à la réglementation du travail en vigueur, les agents de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ont déposé jeudi, auprès de leur tutelle, un préavis de grève de cinq (05) jours renouvelables, qui prend effet dès sa réception. Les agents de la CDC protestent contre « les violations répétées du Code du travail par la Direction générale », ont-ils affirmé.
A l’appui de leur coup de gueule, les travailleurs invoquent plusieurs manquements graves aux droits des employés, notamment le non-respect des conditions de travail, de la dignité et de leurs conditions de vie décente ; ainsi que des inégalités salariales et des discriminations dans la rémunération et la gestion des carrières.
Contrairement à la réglementation qui protège la liberté syndicale et les intérêts des travailleurs les personnels de la CDC font savoir que tous ces des droits qui seraient bafoués. Les revendications des employés incluent également une revalorisation des salaires, la régularisation des contrats de travail, et la mise à disposition des médailles du travail.
« Au titre des préoccupations, nous avons aussi la régularisation des situations administratives d’un bon nombre de salariés, en attente pour certains depuis plus d’une dizaine d’années, le règlement de la prime pour le compte de l’exercice 2024 et bien d’autres revendications que nous avons portées depuis des années à l’attention de la Direction générale, sans suite », a déclaré Anse Parfait Ango, Porte-parole des travailleurs.
Les agents en colère exigent dans le même temps la fin des contrats avec certains Cabinets de consulting et la transparence dans la gestion des biens et patrimoines de la Caisse des dépôts et consignation. « La Direction générale a dix jours pour se décider, pour nous recevoir et puis pour ouvrir les négociations, afin de trouver des solutions aux problèmes posés », plaide le Porte-parole des travailleurs.
Si aucune issue probante n’est trouvée dans les dix jours à venir, les personnels se réservent le droit d’entrer en grève générale, ont-ils prévenu. Pour l’heure, il est assuré au siège de la CDC, un service minimum avec 40% du personnel opérationnel, espérant que la tutelle ouvre enfin un dialogue social constructif.
Féeodora Madiba et Frida Dodo
