Décès de Maryse Lydie Adchian : une vie emportée par le cancer du sein, malgré une évacuation d’urgence vers Libreville

Maryse Lydie Adchian de son vivant © Gabonactu.com

La communauté de Port-Gentil est en deuil après l’annonce du décès de Maryse Lydie Adchian, survenu quelques jours seulement après son évacuation sanitaire vers Libreville. Atteinte d’un cancer du sein à un stade avancé, elle avait été transférée par hélicoptère médicalisé dans l’espoir d’une meilleure prise en charge.

Selon les proches, son état de santé s’était brutalement dégradé depuis plusieurs mois en arrière, nécessitant une prise en charge urgente par les services hospitaliers. L’évacuation, autorisée et coordonnée par les autorités sanitaires locales, traduisait l’urgence de la situation. Malgré les efforts conjoints de l’équipe médicale, du président de la République Brice Clotaire Oligui Nguema et des spécialistes de la capitale, la malade n’a pas survécu à la progression de la maladie.


La défunte Maryse Lydie Adchian durant son évacuation de Port-Gentil vers Libreville © Gabonactu.com

Connu pour sa gentillesse et son engagement dans la vie communautaire, le nom de Maryse Lydie Adchian résonne aujourd’hui avec émotion au sein de sa famille, de ses amis et de ses collègues. Beaucoup saluent la force d’une femme qui aura mené son combat contre la maladie avec courage et dignité.

« Elle croyait encore à sa guérison. Son départ nous laisse sans voix, mais son courage restera un exemple », confie une proche de la famille.

Un appel à la sensibilisation

Son décès remet en lumière la nécessité d’intensifier la sensibilisation sur le dépistage précoce du cancer du sein, qui demeure l’un des cancers les plus meurtriers chez la femme au Gabon. Les autorités sanitaires rappellent l’importance des examens réguliers et de l’accès aux soins spécialisés pour sauver des vies.

L’exemple de Maryse Lydie Adchian rappelle douloureusement que derrière les chiffres et les statistiques, il y a des visages, des familles, des espoirs et des combats parfois perdus, faute d’un diagnostic à temps.

          Jean-Jacques Rovaria Djodji

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