Le Conseiller porte-parole de la Présidence de la République gabonaise, Théophane Nzame-Nze Biyoghe, a, dans une conférence de presse qu’il a tenu vendredi 07 novembre à Libreville, fait savoir qu’au-delà de tout le mal que peuvent se donner Sylvia et Nourridin Bongo Valentin en publiant sur les réseaux sociaux, les vidéos accablantes contre le régime d’Oligui Nguema, pour freiner l’action judiciaire en cours, cela ne va pas empêcher le procès contre eux de s’ouvrir le 10 novembre 2025 à Libreville.
« Le procès s’ouvrira le 10 novembre prochain, et la justice sera rendue au nom du peuple Gabonais. Ainsi, le nombre d’initiatives malheureuses, comme celles qu’il nous est donné de voir sur les réseaux sociaux, aussi important soit-il, ne saurait empêcher que la justice soit rendue au nom du peuple Gabonais », a fait savoir M. Nzame-Nze Biyoghe
Dans la vidéo devenue virale sur la toile, filmée apparemment clandestinement par des luttes intelligentes de Nourridin Bongo Valentin, l’on montre plusieurs personnalités de l’appareil judiciaire du pays chez l’ancien Président Ali Bongo. C’était probablement au début du mois dernier. Elles demandaient à Ali Bongo de signer un certain nombre de documents pour permettre la liberté provisoire de toute sa famille. Une chose qui a été effective. Elle a permis que l’ancien Chef de l’Etat sorte du pays pour se rendre en Angleterre où il réside présentement, en transitant par Luanda en Angola.

Pour la Présidence de la République, ces manœuvres saugrenues constituent une tentative de déstabilisation du pays menée par Sylvie Aimée Valentin Épse. Bongo et son fils Noureddine Bongo Valentin. Mais celles-ci, qui sont scrutées par l’Etat avec beaucoup de « sérénité et froideur », ne pourront pas, soutient-t-il, prospérer et empêcher qu’ils répondent de leurs actes.
L’ancienne première dame et son fils sont poursuivis pour, haute Trahison, falsification de la signature du Chef de l’Etat, trafic de drogue, détournement de fonds, corruption active, blanchiment de capitaux, émission de faux billets, trafics d’êtres humains, entre autres.
Antoine Relaxe