Fête des morts : Raviver le souvenir des basketteuses parties

A l’initiative de l’Amicale des anciennes basketteuses du Gabon (2ABG), une messe d’actions de grâces et d’hommage a été organisée en dimanche, au Séminaire Saint-Jean de Libreville, en mémoire des basketteuses décédées.  Un moment de recueillement, d’émotion et de solidarité qui a rappelé les liens indéfectibles tissés sur les parquets d’antan.

L’hommage a particulièrement honoré la mémoire de vingt et une (21) figures du basketball gabonais, parmi lesquelles Albertine Owono, Atouba Paulette, Barrault Gabrielle, Chantal Mamboundou, Chantal Ngounou, Élise Manomba, Essono Stéphanie, Gaboriaud Hélène, Jeanne Bengaut, Kou Zame Clémence (dite “Kéké”), Lydie Akendengue, Magnaga Florette, Mawora Catherine, Mbazoghe Fatima, Moctar Béatrice, Ngoma Pauline, Nkogou Marie Joe, Nyngone Henriette, Ogandaga Josiane, Sylvie Angoué et Simba Antoinette.

L’atmosphère était empreinte de respect et de piété, entre les membres de l’Amicale des anciennes basketteuses du Gabon, traduisant la profonde affection qu’elles continuent de porter à celles qui ont marqué leur histoire collective. Durant la célébration eucharistique, les anciennes basketteuses ont participé activement à la liturgie, notamment en apportant les offrandes, geste fort de communion et de reconnaissance.

Ce moment de partage et de recueillement a permis à chacune de revivre, le temps d’une prière, les heures de gloire, de sueur et d’amitié qui ont façonné l’esprit du basketball féminin gabonais. Au terme de la messe, une collation fraternelle a été partagée dans la simplicité et la convivialité, prolongeant l’esprit d’équipe qui continue d’unir ces pionnières du ballon orange.

Créée pour entretenir la solidarité entre anciennes joueuses et préserver la mémoire du basketball féminin, l’Amicale des anciennes basketteuses du Gabon (2ABG) s’impose aujourd’hui comme un modèle d’unité et de reconnaissance. Au-delà de la compétition, ces femmes rappellent que le sport est aussi une école de vie, de fraternité et de mémoire.

En se recueillant et en se retrouvant autour de la mémoire leurs sœurs et coéquipières disparues, elles ont, une fois de plus, prouvé que le véritable esprit d’équipe ne meurt jamais.

Alph ’-Whilem Eslie et Nkili Akieme

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