Le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema ouvrant les travaux de la première session de la Commission nationale de la décentralisation © CP
Le Chef de l’Etat, Brice Clotaire Oligui Nguéma, a, présidé mardi 17 juin 2025 au palais présidentiel à Libreville, les travaux de la première session de la Commission nationale de la décentralisation (CND) dont l’objectif affiché est de trouver les mécanismes idoines de transfert de compétences aux collectivités locales.
« J’attends au terme de ces travaux, que nous puissions adopter des mesures pertinentes qui déboucheront sur le transfert des compétences et des moyens de l’État dans sa première phase », a fait comprendre durant ces travaux, le Chef de l’Etat, par ailleurs président de ladite commission.

Outre les membres du gouvernement, les partenaires techniques et financiers, ainsi que des représentants des collectivités locales, ont pris part à cette session qui marque, indique la communication présidentielle, une étape décisive dans la mise en œuvre concrète du processus de décentralisation au Gabon.
Instituée en 1996 par la loi n°15/96, cette politique publique visant à transformer les collectivités locales en acteurs de développement tardait à se mettre en œuvre faute de conflit de compétences entre l’administration centrale et ses démembrements.
La Commission nationale de la décentralisation qui est un organe institué par la loi organique n°001/2014 du 15 juin 2015 relative à la Décentralisation, se veut un organe devant proposer des mesures concrètes de mise en œuvre de la politique nationale de décentralisation, sur la base des travaux du Comité Technique.
La session inaugurale de la CND fait suite aux réunions préparatoires tenues en février et mars derniers. Elle a permis d’examiner les propositions de transfert de compétences formulées par le « Comité Technique et d’adopter le Plan National de Transfert des Compétences de l’État aux Collectivités Locales, véritable feuille de route pour l’opérationnalisation de la décentralisation », rappelle t-on.
Camille Boussoughou
