Les rédacteurs des avant-projets de loi relatifs aux partis politiques et à la répartition des sièges électoraux ont suggéré que le parlement gabonais passe de 143 à 145 sièges de députés et de 52 à 70 sénateurs.
Les deux sièges supplémentaires de députés sont attribués aux gabonais de l’étranger. Les rédacteurs ont proposé un député pour l’Afrique et un autre pour le reste du monde.
Ils ont aussi suggéré de porter de 52 à 70 le nombre de sénateurs. Il y aura 18 sénateurs de plus. La répartition des sièges dont seront issus les 18 nouveaux sénateurs n’a pas été communiquée pour le moment.

Au sujet des partis politiques, le nouveau cadre légal proposé vise à encadrer de manière plus rigoureuse leur création et leur fonctionnement.
Désormais chaque formation politique de doit disposer d’un siège, d’un compte bancaire et de structures statutaires régulières.
Une recommandation du dialogue national inclusif d’Angondjé d’avril 2024, avait proposé que chaque parti totalise au moins 18 000 membres minimum pour être reconnu. Une contrainte validée par les participants au dialogue mais qui suscite moult contestations.

Lundi les 30 membres qui ont participé à la rédaction de ces deux projets ont remis les conclusions au président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema.
Les deux projets doivent être adoptés par le conseil des ministres avant leur transmission au parlement.
Le 27 septembre prochain, le Gabon organisera des élections législatives couplées aux locales. D’où l’urgence d’adopter les deux textes par le parlement avant leur promulgation par le chef de l’Etat.
Carl Nsitou
