Dans une déclaration samedi à Libreville la Fédération des leaders unis des syndicats de l’éducation nationale (FLUSEN) a dressé un chapelet de revendications à la ministre d’Etat, chargée de l’Education nationale, Carmelia Ntoutoume Leclerq dans la perspective d’une fin en beauté de l’année scolaire et d’assurer des meilleures conditions de vie aux enseignants.
L’une des principales revendications urgente concerne la surveillance des examens d’Etat qui pointent à l’horizon.
Le FLUSEN exige que les différentes commissions d’examen soient en priorité composées des chargés de cours du primaire jusqu’au secondaire « afin que leur expertise soit reconnue à sa juste valeur ».

« Trop souvent ils sont laissés pour compte au profit des inactifs, ce qui ne pourrait perdurer », a averti le FLUSEN dans sa déclaration lue par son président Raphaël Mbombe.
« J’invite chaque enseignant victime d’une exclusion injustifiée de le notifier à la fédération qui dressera un rapport détaillé à soumettre au ministre et au Président de la République afin que des mesures correctives soient prises », a-t-il lancé.
Le FLUSEN réclame aussi la régularisation des situations administratives des enseignants et personnels de l’éducation nationale dans le but de reconnaitre leur engagement dans la formation des élites de demain.
La fédération propose à l’Etat de reconvertir les rappels soldes en attribution des parcelles de terrains viabilisés dans l’ensemble du pays. Cette attribution réduirait la dette de l’Etat, les tensions budgétaires au Trésor public et permettra aux enseignants d’avoir des logements dignes, fruits de leur dur labeur.

Le FLUSEN exige la fin de l’instrumentation de certains syndicats, un phénomène nuisible à la lutte syndicale.
Dans sa déclaration, la fédération jette des fleurs à Carmelia Ntoutoume Leclerq dont l’esprit d’écoute et la disponibilité de dialoguer avec les partenaires sociaux ont été « les piliers fondamentaux de cette année scolaire ».
Marie Dorothée & Betines Makosso
