A l’occasion de la Journée internationale de la santé des plantes, célébrée ce lundi 12 mai, comme chaque année, sous le thème « L’importance de la santé végétale dans l’approche, Une seule santé », le Gouvernement gabonais a réaffirmé son engagement pour la souveraineté alimentaire du pays. L’opportunité pour la ministre de l’Agriculture, de l’élevage et du développement durable, Odette Polo, de présenter la vision du Gabon face aux enjeux de sécurité alimentaire, en mettant l’accent sur l’importance d’une agriculture durable et responsable.
Le Gabon, qui vise à reconquérir sa souveraineté alimentaire, veut renforcer la sensibilisation autour de la santé végétale afin d’améliorer les rendements agricoles et soutenir les communautés rurales. Cela passe par l’adoption de bonnes pratiques agricoles, la veille en matière de sécurité alimentaire, la réduction de l’usage abusif des pesticides, et la responsabilisation de chaque acteur du secteur.
La ministre charge de l’Agriculture et de l’élevage a souligné que la santé des végétaux est indissociable de celle des humains, des animaux et de l’environnement. « Ce thème nous interpelle sur la nécessité d’avoir des plantes saines pour espérer une santé saine », a-t-elle expliqué, ajoutant que L’oxygène que nous respirons et la majorité de notre alimentation dépendent des plantes.
« Les producteurs doivent être les premiers gardiens de la santé des plantes. Les distributeurs doivent garantir la qualité des produits phytosanitaires et les consommateurs, eux, sont appelés à exiger des aliments sains et locaux, cultivés dans le respect de l’environnement », a exhorté Odette Polo.
Instituée depuis 2020 par l’Assemblée générale des Nations unies, la « Journée internationale de la santé des végétaux » est célébrée le 12 mai de chaque année, afin de susciter une prise de conscience à l’échelle mondiale du lien entre la protection de la santé des végétaux et l’élimination de la faim, la réduction de la pauvreté, la protection de la biodiversité et de l’environnement et le développement économique.
Alph’-Whilem Eslie et Christina Thélin Ondo
