Les cours ont normalement repris ce vendredi au Lycée Djoué Dabany (LDD) et la tension considérablement baissé, après la médiation entreprise jeudi par Dr Nicole Assélé, entre les parents d’élèves particulièrement remontés contre le non remboursement des frais d’écolage et l’administration de cette école privée laïque, l’une des plus importantes de Libreville et du pays. Des zones d’ombres ont pu être levées à la suite de cette heureuse concertation menée par l’émissaire du Fondateur du Lycée Djoué Dabany, le Général à la retraite Jean Boniface Assélé Dabani.
Des problèmes de communication étaient vraisemblablement à la base des malentendus entre l’administration de l’école et les parents d’élèves qui réclament depuis de nombreuses semaines que leurs soit remboursé le préfinancement des frais d’écolage de leurs enfants exigés par l’école en début d’année scolaire, pour compenser le manque à gagner causé par les retards de paiement des frais de scolarité des élèves orientés par l’Etat.
Dr Nicole Assélé a rassuré les uns les autres que des efforts seront faits, dans les meilleurs délais, pour procéder au remboursement des ayants-droits, à concurrence des avances de paiement consenties à date par l’Etat, qui traîne encore et malgré tout, une lourde dette vis-à-vis du Lycée Djoué Dabany, notamment sur toute ou partie des années scolaires 2023 – 2024 écoulée et 2024 – 2025 en cours.
« Nous sommes sortis de cette réunion satisfaits, car nous avons reçu la garantie que l’Etat a pris en compte les préoccupations des parents d’élèves du Lycée Djoué Dabany. Nous tenons à remercier le Président de la république pour l’attention qu’il porte à la population gabonaise », a déclaré Gaël T., membre du Collectif des parents d’élèves du Lycée Djoué Dabany.
Ces échanges ont par ailleurs permis de mettre en lumière toutes les mesures correctives nécessaires à la gouvernance administrative et financière optimale du Lycée Djoué Dabany ; ainsi que les passerelles d’information et de communication efficientes à déployer entre l’administration de l’école et les parents d’élèves.
« Nous allons nous atteler à améliorer l’organisation et le fonctionnement du Lycée car il appartient à chacun d’entre nous, fondateur, administrateurs, enseignants, parents et élèves. Nous avons fixé un délai et nous publierons un communiqué officiel afin que tout le monde soit informé des événements à venir, des engagements pris pour la régularisation de la situation. Je me satisfais des efforts d’écoute et de compréhension des parents d’élèves », a dit Dr Nicole Assélé.
Comme dans la quasi-totalité des écoles confessionnelles privées et Laïques, les parents d’élèves réclament le remboursement des frais d’écolage exigés et qu’ils préfinancent depuis quelques années à la rentrée pour la scolarité de leurs enfants orientés dans lesdites écoles.
Les promoteurs et fondateurs d’écoles évoquent pour leur part, des retards de paiement par l’Etat, sources d’innombrables difficultés qu’occasionnent ces défauts de paiement dans le fonctionnement des établissements scolaires concernés.
Ce sont au total, plus de soixante mille (60 000) élèves orientés par l’Etat dans les écoles concernées, sur l’ensemble du territoire national, à raison de deux cent mille (200 000) Francs CFA par élève et par année.
Féeodora Madiba et Frida Dodo
