À la cité Shell, plus précisément à l’antenne, un incendie d’une rare violence a suscité de la frayeur le mardi 15 avril dernier en début d’après-midi, situé à quelques mètres du transformateur. Grâce au courage, à la bravoure et aux efforts conjugués des propriétaires, de la population et des soldats du feu, le pire a été évité. Cependant, même s’il n’y a pas eu de perte en vie humaine, on a déploré des dégâts matériels importants.
Le sinistre s’est déclenché vers 15h, provoquant une panique généralisée chez les riverains et les usagers du quartier cité Shell, dans le 3e arrondissement de Port-Gentil. Selon les témoins sur place, tout serait parti d’un court-circuit. Ainsi, face à l’urgence et aux risques de propagation des flammes, les propriétaires de la maison ont fait preuve d’un grand courage en éloignant tout ce qui pouvait être susceptible d’exploser.
Toujours, aux dires de nos sources, cette action héroïque a permis d’épargner le pire. Cela a certes épargné le transformateur d’en face, mais pas le poteau électrique qui se trouve à deux mètres du domicile. Le constat a révélé des dégâts importants dans le domicile. Ainsi, plusieurs dégâts matériels ont été enregistrés aux abords de cet emplacement. Vêtements, documents administratifs, appareils électroménagers, fauteuils : tout est parti dans les flammes impitoyables.
« J’ai perdu tous mes documents, tout est brûlé. Mes appareils électroniques, mon argent », déplore Sidonie Koumba, touchée par l’incendie.
Pire, dans le feu de l’action, les voleurs ont profité de ce drame pour s’enfuir avec le peu de matériel épargné par la famille, lourdement attristée. Cette dame, victime de cette tragédie, exprime sa tristesse en ces termes : « Pendant que nous nous préoccupions de comment éteindre le feu, des voleurs profitaient pour prendre nos biens. C’est vraiment une énorme perte pour moi ».
À part les dégâts matériels, on ne déplore aucune perte en vies humaines. Dans la foulée, certains sinistrés ont regretté l’arrivée tardive des agents de la protection civile, chose qui a permis de circonscrire les flammes qui prenaient une autre direction.
« Il est bien clair que les sapeurs-pompiers ont mis peu de temps avant d’arriver sur les lieux. C’est cela qui a aussi freiné la gravité de l’incendie. Ils sont venus 10 minutes après le déclenchement du feu », a témoigné Mohamed Cissé.
Les enseignements à tirer de cet énième incendie ravageur sont d’un seul ordre : certains domiciles ne respectent pas les mesures de sûreté en cas d’incendie.
Jean-Jacques Rovaria Djodji
