Dans un de ses récents meetings de campagne électorale, au quartier Potos, à Franceville, capitale de la province du Haut-Ogooué (sud-est), la seule candidate en course pour la présidentielle du 12 avril prochain a affirmé qu’une fois portée à la magistrature suprême, sa candidature était celle de la rupture, porteuse du renouveau et des solutions pour la lutte contre le chômage des jeunes.
Elle y a délivré un message de rupture avec l’ancien système et qui semble avoir trouvé des relais, croit-elle savoir. Elle affirme être animée par la ferme volonté d’associer l’ensemble des forces vives, des hommes et des femmes neufs à l’œuvre de reconstruction du pays. « Il est temps qu’on change de direction. Il faut du sang neuf, une personne qui aime réellement ce peuple, qui veut changer les conditions de vie de tous les Gabonais », a-t-elle souligné sous les ovations de ses hôtes.


La jeunesse figure au cœur de ses priorités, consciente du fort taux de chômage qui touche cette frange de la population, contre lequel elle irait en guerre à la tête du pays. Zénaba Chaning Gninga promet de créer des opportunités d’emplois pour les jeunes au niveau local : « Ce serait ma première priorité en tant que Présidente et je travaillerais à permettre aux jeunes de trouver de l’emploi dans leurs localités respectives », s’est-elle engagée.
Avec un discours direct et sans détour, la candidate a affirmé être le meilleur choix pour le scrutin de ce samedi 12 avril. En campagne dans une province considérée comme stratégique dans cette élection, le Haut-Ogooué, elle espère rallier une large adhésion populaire autour de son projet de société résolument tourné vers le changement.
Accueillie chaleureusement par les populations de Franceville, Zénaba Channing Gninga s’est montrée visiblement émue par l’accueil enthousiaste qui lui a été fait dans le Haut-Ogooué. « Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de monde. Je suis fière de constater que le message est passé, même sans avoir été ici auparavant », s’est-elle réjouie.
M.-O. Mignonne et Christina Thélin Ondo
