Quelques 60 gabonais limogés des filiales de Gabon oil compagny (GOC), compagnie nationale des hydrocarbures, épuisés par le mutisme et le mépris de leur ancienne administration sur la liquidation totale de leurs droits légaux et le respect du code du travail ont décidé d’implorer la pitié du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI).
« Que le CTRI jette un regard de compassion sur nous car nos actifs ont été lapidés par l’ancienne équipe aux commandes du pays il y a 3 ans », a déclaré Arnold Brieug Mendou M’Obame, ancien délégué du personnel de Gabon oil logistiques et services (GLS).
Selon ce porte parole des anciens collaborateurs de la GOC, au moment de leurs licenciement il y a 3 ans, l’employeur avait décidé seul de payer les droits des agents remerciés pour motif économique sans communiquer aux intéressés l’assiette des calculs. Il estime que des montant arbitraires avaient été attribués à chacun agent sans tenir compte de certains éléments fondamentaux de la rémunération de chacun.
L’inspecteur du travail commis à la tâche étant à la solde de la « Youg Team » n’avait pas daigné recevoir les concernés. Toutes les démarches initiées à l’époque n’ont jamais abouti.
« Nous réclamons le payement sinon la finalisation du plan social venant de GOC qui accompagnait le licenciement et le payement des droits légaux… », ont-ils mentionné dans un document transmis à la rédaction de Gabonactu.com.
« Nous réclamons à ce jour l’application du Code du Travail Gabonais portant sur le licenciement d’ordre économique », poursuivent-ils.
Selon eux le licenciement pour motif économique dont ils ont été victime s’est effectué en violation du code du Travail sur les articles 73,74 et 75 marquant la procédure du licenciement économique et collectif en République Gabonaise.
Aujourd’hui abandonnés à leur triste sort, le collectif des agents réclame réparation. Il estime que le CTRI peut réparer le tord et les injustices dont ils ont été victimes de la part de l’administration déchue.
On rappelle que sur pression des bailleurs de fonds notamment le FMI et la Banque mondiale, la GOC a été obligé de se séparer de certains collaborateurs de ses filiales jugées peu rentables. C’est ainsi que 40 agents de Gabon oil marketing (GOM), 17 de Gabon oil logistiques et services (GLS) et 3 de Gabon engenery et construction (GEC) ont été envoyés au chômage sans l’accompagnement promis.
La GOC ou société nationale des hydrocarbures du Gabon est la société pétrolière nationale gabonaise détenue à 100% par l’Etat gabonais. Fondée en 2011, elle a pour missions de gérer les participations de l’État dans les activités pétrolières, commercialiser les produits pétroliers et exploiter des gisements pétroliers.
Antoine Relaxe
Nous reclamons nos droits, non au chômage !!!
Implorer ou faire valoir leurs droits. Mon Dieu! Quand le gabonais va-t-il arrêter de faire la manche? Mendier, je veux dire. Et avec le Messi du 30 août on a l’impression que le Général va faire le miracle de marcher sur les eaux de la Mère Morte. Le licenciement est normal sauf si c’est abusif, auquel cas les tribunaux et les syndicats sont là pour trancher. Dans quelle mentalité vivons-nous? Evoluons s’il vous plaît et osons même critiquer les militaires quand il le faut et au diable le béni-ouisisme propre aux Noirs.