Une délégation spéciale du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, conduite par le conseiller technique Aimé Tonda, a séjourné dans la capitale économique du 17 au 18 décembre. L’objectif étant d’avoir une idée globale de l’état actuel des travaux de construction de l’Université internationale de Port-Gentil en arrêts faute de financements.
« Cette visite s’inscrit dans la logique prônée par les plus hautes autorités, d’accroître les capacités d’accueil des espaces pédagogiques à travers le pays », a Aimé Tonda, Directeur technique au ministère de l’enseignement supérieur.
Ce projet débuté en 2012 et dont les nouvelles autorités gabonaises ont une attention particulière, a été secoué par deux interruptions majeures en 2014 et en 2016. Sa reprise timide en 2018 n’a pas connu une avancée significative majeure, vue que le chantier piétine. Le non-respect par le gouvernement Gabonais de ses engagements financiers, avait occasionné l’arrêt des travaux.
Pour Aimé Tonda, « la reprise des travaux est conditionnée par le paiement d’une dette, et le gouvernement va s’atteler à faire en sorte que cette dette soit payée le plus urgemment possible ».
L’entreprise adjudicatrice Nouveau concept BTP SAS est déjà à 65% des travaux réalisés, et n’attend que la main tendue de l’État pour la finalisation de ce projet de construction de l’Université internationale de Port-Gentil qui comprend ; des bâtiments pédagogiques et administratifs, des logements pour près de 300 étudiants et le corps enseignant, un amphithéâtre de 400 places, un restaurant, une zone sport et des maisons d’astreinte pour le recteur et le sous-secteur. Une fois sa livraison faite, il compte recevoir 3.000 étudiants.
« Tous les bâtiments sont hors d’eau, et sont protégés de la pluie ce qui correspond à un avancement des travaux supérieur à 60%. On peut estimer en ce qui concerne le travail, que plus de la moitié a été réalisée », a précisé Dominique Gaugry, directeur général de l’entreprise Nouveau concept BTP SAS.
Dans sa vision globale du chantier, l’entreprise en charge des travaux compte bien, si le contrat avec l’État est respecté, livrer le chantier en octobre 2024 après dix mois de travaux.
Vincent Ranozinault
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